Cet accord de subvention approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque Africaine de Développement (BAD), a été paraphé par Albert Muchanga, commissaire au commerce et à l’industrie de l’Union Africaine (UA) au nom de l’organisation continentale, et Andoh O. Mensah, représentant le directeur du Département du développement de l’industrie et du commerce de la Banque, au nom de la banque qui ont signé ce document. Cela constitue un pas important dans le coup d’envoi de la mise en œuvre du projet.
Les dirigeants africains réunis début juillet à Niamey, au Niger, avaient lancé la phase de mise en œuvre de l’accord de libre-échange conclu en mars 2018. À l’heure actuelle, 54 États ont signé l’accord et sont sur le point d’entamer des négociations officielles avant la mise en œuvre effective de l’accord, prévue en juillet 2020.
Ainsi, pour le commissaire au commerce et à l’industrie de l’Union africaine tous les Etats africain vont bientôt rejoindre cette nouvelle structure qui vise à promouvoir le commerce intra-africain. « La ZLECA va fonctionner, et nous sommes certains que, d’ici le 1er juillet prochain, les 55 pays auront signé et ratifié l’accord pour ainsi marquer le démarrage du processus intra-africain », a déclaré Albert Muchanga, avant d’exhorter les pays à tirer parti de cette période pour conclure les travaux parlementaires.
Pour rappel, en ce qui concerne le financement de la Zone de Libre Echange ZLECA une initiative avait déjà été mise en place pour trouver les mécanismes devant permettre cette mobilisation de ressources. C’est notamment l’initiative AfroChampions qui devait élaborer un cadre de travail pour assurer le financement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), lors d’une rencontre tenue à Accra.
En effet l’objectif était de mobiliser le secteur privé, en Afrique et au-delà, à travers un véhicule de financement mixte destiné à accélérer l’intégration économique du continent. Il s’agit de déployer rapidement les projets d’infrastructures essentielles à la réussite de la ZLECA, pour transformer positivement le quotidien des africains.
Par ailleurs, pour lever les réticences et les interrogations, le Vice-Président du Club AfroChampions pour la région Afrique de l’Est Ali Mufuruki, avait indiqué qu’il était important, de montrer avant tout que la ZLECA est une opportunité majeure et tangible pour tous les acteurs concernés, qu’il s’agisse des états ou des entreprises et ce peu important leur taille, ou encore des acteurs de la société civile et des citoyens africains et du secteur privé africain.
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