Un tour à travers les pavillons du CICES montre des stands pas encore achalandés de marchandises Leurs propriétaires s’activant avec l’aide des ouvriers dans les ultimes installations. Des vendeurs assis à côté de leurs produits, des agents marketing sillonnant les allées pour ramener des clients, complètent le décor de la FIDAK 2019 dont le thème porte sur ‘’l’industrialisation et le transfert de technologie’’.
« Comme chaque année les premiers jours sont assez timides, l’ambiance n’y est pas, mais vers la deuxième semaine il y’aura plus de monde », selon un exposant, affairé à ranger ses marchandises.
Des clients en train de marchander à l’exemple de Lilas, une cliente trouvée aux abords d’un stand laisse entendre qu’il n’y a pas assez de marchandises pour ces premiers jours. « Comme chaque année, je viens à la foire pour me procurer des produits comme le beurre de karité, des huiles essentielles et bien d’autres. Mais pour le moment, il n’y a pas grand-chose comme c’est le début ».
Des exposants se plaignent du prix de la location des stands. C’est le cas d’Habib NDAO, vendeur de produits pharmaceutiques bio venu du Bénin. « On a payé 725 000 F plus 30 000 F pour les assurances. Je trouve que c’est trop cher. On a discuté avec la direction du CICES mais rien a été fait concernant le coût. Mais n’on a pas le choix ».
C’est dans ce sens que M. DIAW, un commerçant explique que pour avoir un stand, c’est à partir de 500 000 FCFA et cela dépend du mètre carré de l’espace à louer. Le prix varie entre 500 000 FCFA, 700 000FCFA et voire 1 000 000 FCFA. Aussi, les réservations se font maximum 10 jours avant l’ouverture de la foire pour pouvoir débuter les ventes les premiers jours. Il précise que néanmoins que d’ici la semaine prochaine, ceux qui ne se sont acquittés des frais de location verront leurs stands fermés par les agents de sécurité ».
Hormis la cherté du prix de location des stands, les commerçants se plaignent aussi de la rigueur des agents de sécurité. M. DIAW, un des commerçant, trouve qu’il est difficile de s’adapter à l’heure d’ouverture des portes. « Parce que des fois je suis là vers 9h et prêt pour débuter mes activités, mais ils ouvrent les portes à 11h. C’est ça mon principal problème. Y a beaucoup de protocole ».
Il ajoute ensuite que le contrôle aux portes d’entrée de la FIDAK est très strict. « Cette année, il est interdit d’entrer avec de la nourriture achetée dehors sous prétexte qu’il faut acheter les plats servis dans les restaurants ouverts à l’intérieur de la foire alors qu’ils sont trop chers. Imaginez que j’ai 10 employés qui travaillent avec moi, et je dois leur payer le repas ».
Bien que d’aucuns se plaignent de la cherté de la location des stands et l’excès de rigueur des agents de sécurité, d’autres usagers apprécient le nouveau décor de l’enceinte du CICES. Ils soulignent que l’organisation est une réussite, et que la propreté, la sécurité y sont au rendez-vous. «« Cette année, le décor a changé. Je suis juste venue pour visiter et je suis émerveillée par le nouveau décor », confie Victoire une visiteuse.
Par Tamaltan Inès Silkngaye et Samantha Saberu (stagiaires)
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