ECOBANK veut mettre tous les moyens nécessaires pour l’émergence de champions nationaux. C’est tout le sens du thème : Accès des PME à la Commande Publique, retenu pour le séminaire de l’ECOBANK SME CLUB.
Son cachet de banque panafricaine qui lui colle à la peau est loin d’être usurpée. ECOBANK de récolter des dividendes, elle se positionne aujourd’hui comme un acteur de développement qui se préoccupe des obstacles qui empêchent l’éclosion des économies africaines. C’est tout le sens du thème du Séminaire organisé dans le cadre de l’ECOBANK SME CLUB dédié à l’accès des PME à la Commande Publique. « L’accès des Petites et Moyennes Entreprises est vitales pour la compétitivité de nos économies. A travers cette initiative dénommée ECOBANK SME CLUB, notre groupe veut faire émerger des champions nationaux solides capables de porter les bases d’un développement durable. Conscients que l’accès à l’information quant à la disponibilité de la commande publique est un gros problème pour les PME, nous les accompagnons depuis toujours dans le financement, mais aussi dans la mise à niveau et le renforcement de capacités. C’est que qui explique les conventions que nous avons eu à signer avec le Bureau de Mise à Niveau (BMN) et l’ADPME », explique M. Serge ACKRE, Directeur Général d’Ecobank Sénégal.
A travers cette réflexion qui a vu la participation de beaucoup de PME et de structures d’accompagnement, ECOBANK veut pousser à un diagnostic sans complaisance des maux de cette frange d’entreprise qui représente pourtant 90% du tissu économique sénégalais. Si l’on en croit M. Diagne qui représentait le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, «même si la commande publique est un levier de développement, les PME n’y accèdent que très rarement. La faute à des garanties très contraignantes. Selon une enquête, seuls 39% des PME ont contracté des prêts, dont 9% dans les Institutions de micro finance », reconnait-il.
Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’initiative est arrivée au meilleur moment. Si l’on en croit le ministre du Commerce, M. Alioune Sarr, le programme de labellisation des PME lancée récemment ne vise qu’à détecter leurs contraintes à l’accès aux financements. « Aujourd’hui, 45,6% d’entre elles ont connaissance de l’existence de la commande publique. Ce qui s’explique par le manque de formation des acteurs. Il faut renforcer leurs capacités », a-t-il reconnu.
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