Le changement climatique observé actuellement sur le continent coûtera aux pays africains entre 2 et 5% du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2030,
« La crise du COVID-19 se déroule dans un contexte de changement climatique et de perte de biodiversité jusqu’ici invisible », a déclaré M. Jean-Paul Adam, directeur de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles à la CEA.
M Adam a également souligné que la crise climatique ne devrait pas être traitée comme distincte des crises sanitaires et économiques provoquées par la pandémie parce que « les trois crises et leurs solutions sont interconnectées. »
« Les trajectoires de croissance actuelles suggèrent que de nombreux pays ne parviendront pas à atteindre les ODD d’ici 2030 », a-t-il déploré.
À cet effet, il a souligné l’importance de « reconstruire nos systèmes socio-économiques en tirant parti des opportunités offertes par les trajectoires de développement vert et sobre en carbone en vue de construire une Afrique résiliente, inclusive et durable ».
C’est dans ce contexte que les délibérations du septième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD2021) évolueront autour du thème « Mieux avancer : vers une Afrique résiliente et verte pour réaliser l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063 ».
Prévu du 1er au 4 mars 2021, le forum régional est un événement annuel de la CEA visant à faire progresser une mise en œuvre intégrée du Programme 2030 et de l’Agenda 2063.
Il sert de plate-forme multipartite pour le suivi et l’examen des progrès et des défis dans la mise en œuvre des deux programmes, tout en renforçant l’apprentissage et la promotion de mesures et d’actions politiques efficaces.
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