Pour être un véritable acteur de la révolution numérique qui peut replacer l’Afrique au centre des enjeux de ce monde, Mamadou Djigo d’EDACY préconise de former la jeunesse aux métiers du numérique. L’Afrique a raté plusieurs révolutions, notamment celle industrielle, et accusé un énorme retard sur les autres continents au cours de l’Histoire. Cependant, une nouvelle révolution, dite numérique, est en marche et l’Afrique est en train de saisir cette opportunité.
«Le contexte actuel est que 90% des entreprises n’arrivent pas à trouver les profils qu’elles souhaitent et qu’en Afrique, plus de 6 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour importer de l’expertise internationale. Il est donc crucial pour ne pas vivre un esclavage numérique, de gagner cette révolution», soutient, avec force, Mamadou Djigo, Directeur d’EDACY Sénégal. «Cette révolution numérique transcendera l’ensemble des secteurs du tissu économique et permettra à l’Afrique de sauter des étapes dans son développement».
Néanmoins, il souligne que cette révolution demandera d’abord une modernisation qui permettra d’améliorer la performance et la productivité des organisations privées et aussi l’Administration. Ensuite, une bonne vision permettra d’anticiper sur les besoins de demain, de transformer la manière de consommer.
Le mobile banking est une des preuves du dynamisme de l’Afrique et de sa capacité à suivre, sinon indiquer la marche à prendre, si elle est mise sur le même niveau que les autres continents. Ainsi, l’Afrique est aujourd’hui la reine du mobile banking et son usage est entré dans les vies en peu de temps. «Elle s’est appropriée le mobile banking et beaucoup d’autres secteurs profitent de cet essor. Nous avons vu une floraison d’applications et sites d’e-commerce, de même que des services en ligne qui tirent leur épingle du jeu dans le mobile banking. Aujourd’hui, quand on parle de mobile banking, on pense à l’Afrique, surtout à l’Afrique de l’Est où il est très développé, comme c’est le cas au Kenya. L’Afrique bénéficie de plus en plus d’un bon taux de pénétration d’Internet et a une population dont 60% ont moins de 25 ans. Ces données permettent de comprendre assez facilement que l’Afrique doit former ses jeunes pour pouvoir s’approprier ces outils numériques», fait savoir Mamadou Djigo.
C’est dans cette dynamique qu’il faut comprendre l’action d’EDACY. La structure propose une formation duale accélérée, en collaboration avec des entreprises et académies de prestige. EDACY a compris très rapidement que le problème de l’Afrique aujourd’hui est un problème de compétences et de leadership, surtout dans le numérique. «On parle souvent de l’inadéquation de la formation des étudiants par rapport aux besoins des entreprises. C’est pourquoi EDACY offre cette formation en alternance, en partenariat avec ces dernières. Le talent pourra donc se former en ligne, à partir des sessions en présentiel avec des professionnels et des professeurs d’universités avant une immersion en entreprise pour acquérir des compétences réelles. EDACY forme des leaders qui ont l’excellence comme credo», affirme son directeur qui poursuit en indiquant que l’idée est de doter les talents de toutes les compétences techniques et interpersonnelles pour leur permettre de rendre les entreprises plus performantes et plus productives afin de devenir les leaders de demain.
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