Ce dialogue régional multi-acteur a permis à enda-CACID et ses partenaires du secteur privé, de la société civile, les acteurs institutionnels et des Etats de la région d’échanger sur les enjeux et implications de la zone de libre-échange continentale africain (Zlecaf), de trouver des solutions aux contraintes et relever les défis pour faciliter la mise en œuvre de la Zlecaf.
Selon le Docteur Cheikh Tidiane Dieye, Directeur du centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID) Enda-CACID et ses partenaires ont décidé d’organiser ce dialogue multi-acteurs pour créer un espace ouvert et inclusif, d’échange informel.
Il ajoute aussi que « les Etats ne viennent pas pour défendre que des positions de leur pays, ils viennent pour rechercher des solutions ensemble aux défis auxquels ils font face dans la négociation afin de faire en sorte que la zone de libre-échange continentale progresse le mieux possible ».
En effet, l’importance de l’activité découle déjà des directives données par les chefs d’Etats au moment de la signature de l’accord instituant la zone de libre-échange continentale.
Il avait été convenu pour que la zone de libre-échange tienne ses promesses il faut que tous les acteurs s’impliquent. « Les Etats l’ont négocié mais il est bon que les acteurs du secteur privé, la société civile, des organisations professionnel et de tout ce qui seront touché de près ou de loin par la mise en œuvre de cet accord puissent participer au processus d’élaboration des positions à leur défense et probablement à la mise en œuvre de la zone de libre-échange » a déclaré Mr Dieye.
En plus cet accord est porteur de développement car le continent africain est un espace énorme qui peut créer les conditions de développement économique, social, de produire et créer de la richesse sur le continent. Ainsi, les questions alimentaires pourraient être réglées, selon le directeur.
Signé le 21 mars 2018 par 44 pays africains à Kigali, seuls 6 pays africains (Kenya, Ghana, Rwanda, Niger, Tchad et Eswantini) l’ont ratifié. Au regard du degré d’engagement des Etats dans la ratification de l’accord et de la non adhésion du Nigeria, cet accord instituant la Zlecaf contient de nombreux défis à relever notamment l’articulation entre les engagements continentaux et les arrangements régionaux déjà en cours d’application ou encore la prise en compte des défis socio-économiques et des enjeux liés au genre et aux droits de l’homme.
A travers cet atelier, enda CACID et ces partenaires veulent se saisir des enjeux de la Zlecaf dans un processus d’appropriation continu pour en faire un véritable instrument de développement.
En somme ce dialogue régional multi-acteur a permis de revenir sur le processus de négociations de la Zlecaf pour évaluer ses forces et faiblesses mais aussi d’identifier les défis et contraintes qui pourraient entraver l’effectivité et la pleine réalisation de son potentiel afin de proposer des stratégies et des actions pour faciliter la mise en œuvre optimale de la Zlecaf.
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