Le secteur du transport n’en a pas encore fini avec les remous. Pire, les transporteurs menacent de remettre ça, et du côté du ministère, on tarde à trouver le consensus avec les grévistes.
Même si leur première grève n’a pas été entièrement suivie, les transporteurs veulent remettre ça les 29, 30 et 31 août. Un nouveau mouvement que le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ne souhaite pour rien au monde. Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, il a réitéré sa disponibilité à poursuivre les négociations avec le Collectif des transporteurs et conducteurs du Sénégal.
Las de faire toujours face aux tracasseries douanières, les transporteurs n’en peuvent plus et semblent déterminés à aller jusqu’au bout. Selon El Hadji Abdou Karim Seck, rapporteur général de la coordination des professionnels des transports routiers, des véhicules ont été immobilisés à travers tout le territoire national par la douane sénégalaise pour des prétendues raisons d’âge non conforme, «alors que ces véhicules, qui ont fait tout le circuit administratif exigé par les lois et les règles du pays, ont été mis en circulation depuis de nombreuses années », se sont-ils désolés.
Mais du côté du ministère, même si l’on est disposé à dialoguer, eu égard aux nombreuses rencontres avec les transporteurs, on déplore les menaces de grève intempestives «qui, en réalité, n’ont aucun impact sur sa détermination à combattre la fraude, à faire respecter les lois et règlements et à moderniser le secteur. Pour l’intérêt du secteur, le ministre appelle les syndicats des transporteurs à rejoindre les commissions techniques déjà mises en place. La résolution des problèmes du secteur nécessite la mobilisation de toutes les énergies des acteurs mobilisées dans le cadre permanent de concertation mis sur pied, dans un climat social serein et constructif », indique le communiqué.
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