Déjà leader dans la sous-région en matière de formation professionnelle, le Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (Cesag) ambitionne de dépasser ce statut pour devenir une business-school à statut international. C’est l’assurance faite par son Directeur Général M. Boubacar Baidari à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes du MBA International (Paris Dauphine) à ses promotions 9 et 10 qui selon lui, témoigne de cette nouvelle dynamique.
«C’est un diplôme issu du partenariat entre le CESAG et l’Université Paris Dauphine et l’UAI de Paris. Le MBAIP permet au CESAG d’aller de l‘avant dans la mise en œuvre de sa vision qui est de passer d’une école de formation professionnelle à une business-school à statut international. Grace au rayonnement du MBAIP, nous avons aujourd’hui un programme qui nous permet d’être reconnu dans le monde entier», a-t-il salué. Dans le détail, M. Baidari dira que le MBAIP a une caractéristique principale. Puisque «ce sont des cadres de haut niveau qui y entrent, pour avoir des compléments de formation parce que la plupart du temps, le management n’est pas leur domaine de compétence. Nous comptons sur eux, pour faire en sorte que les problèmes que nous connaissons dans le domaine du management soient résolus d’une manière efficace. Les institutions africaines ont un problème de management», a-t-il ajouté. Représentant l’Université Paris Dauphine, Rémy Bourguignon, par ailleurs, enseignant chercheur à la Sorbonne Business School de Paris voit en cette formation un sacrifice de la part des lauréats. «C’est un gros sacrifice pour beaucoup d’entre eux », a-t-il lancé.
Mais s’il y a quelqu’un qui a marqué la cérémonie, c’est bien le parrain qui n’est personne d’autre que le PDG du Groupe Cofina, M. Jean Luc Konan a offert autour du thème : «Entrepreneur, intra-preneur, même combat », un exposé de haute facture sur la dimension que devraient prendre les nouveaux managers. «La formation est l’éducation sont une quête permanente. Je n’ai pas eu la chance d’intégrer les programmes dune grande école africaine, vous l’avez aujourd’hui dira t-il aux diplômés, et voila la raison pour laquelle je suis particulièrement fier d’être avec vous. Il faut oser rêver en grand, puisque ça prend le même temps que de rêver petit», a-t-il lancé.
Aux anges, dans un amphithéâtre attentionné, les lauréats ont communié avec leurs invités non sans écouter attentivement les conseils des aînés. Pour leur représentant, « ils disposent désormais de suffisamment d’armes pour participer à la marche du continent. Il faut que mes collègues s’inspirent de notre parrain », a-t-il lancé.
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