Il s’agit d’abord de miser sur l’option de croire en soi pour se développer. C’est ce que le premier ministre qualifie de « retour de l’ambition, c’est-à-dire la nécessité pour le Sénégal de croire en son potentiel »
« Nous sommes capables de nous développer, et nous ne le ferons que par nous-mêmes, comme ces nations qui ont su en une à deux générations passer de la pauvreté absolue au développement. Nous devons avoir une confiance en nos compétences locales pour penser notre développement, confiance en notre secteur privé national, dans le cadre d’un patriotisme économique réfléchi, stratégique et assumé, pour valoriser pleinement nos ressources locales et développer des moteurs de croissance endogènes et compétitifs », a-t-il déclaré
Le premier ministre, trouve qu’il faut « éviter la logique de gestion partisane et suivre celle de participation. Car le Sénégal ne peut réussir sans une adhésion durable des populations, sans la participation de tous à la construction commune d’un Sénégal nouveau. Les Sénégalais ont rejeté cette façon de faire de la politique, où l’on proclame la main sur le cœur que la PATRIE viendra avant le PARTI, et où chaque acte posé démontre le contraire. »
« Cette démarche, poursuit Ousmane Sonko, sera d’abord bâtie sur l’indépendance de la Justice, qui sera protégée des interférences du pouvoir exécutif. Le système judiciaire sera à l’avant-garde du combat contre la corruption, contre les détournements de deniers publics et pour la protection des droits des citoyens. »
Il estime que cela aussi détermine l’établissement d’une gouvernance fondée sur l’équité et la transparence, où la reddition des comptes devient un principe de transparence et une exigence de gouvernance qui vise aussi la modernisation de l’administration publique, fer de lance de la conduite du changement pour le nouveau gouvernement.
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