La manifestation qui se tiendra jusqu’au 23 novembre prochain a pour objectif principal d’échanger avec les parties prenantes sur les enjeux de la digitalisation des paiements pour le secteur financier et les États membres de l’UEMOA, les risques liés à l’utilisation des nouvelles technologies financières ainsi que les mesures à mettre en œuvre pour protéger les consommateurs des services financiers.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Il a salué la création de la plateforme d’échanges instaurée entre les acteurs de l’écosystème économique et financier intervenant dans le domaine de la promotion de l’inclusion financière. Parlant du thème retenu pour cette édition, le ministre des Finances et du Budget, a dit que la transformation numérique est un sujet d’actualité aussi bien pour les économies développées que pour les pays émergents et en développement. ‘’Notre environnement se trouve dans une phase de mutation accélérée vers une économie ouverte et connectée, caractérisée par l’arrivée de nouveaux acteurs, tels que les Fintech, les géants d’Internet et du mobile dont les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazone et Microsoft)’’, a soutenu M. Diallo. |
Au Sénégal les 1/3 de la population n’ont pas accès aux institutions financières. Ce qui fait que le pays affiche un taux d’inclusion financière de 67% alors que l’objectif visé pour les pays de l’UEMOA est d’atteindre les 75% en 2020.
« En matière d’inclusion financière ce qu’on appelle le taux strict, en d’autres termes, ceux qui ont un compte dans des banques et à la poste, peinent à atteindre 20%. Quand on y ajoute ceux qui sont dans la micro finance ça nous amène à 52% et si on en rajoute les chiffres sur la monnaie électronique, nous passons à 67% », a déclaré e directeur national de la Bceao, Ahmadou Al Aminou Lo. Il s’exprimait le jeudi 14 octobre lors d’un atelier de sensibilisation et de formation des journalistes sur l’inclusion financière. Il soutient que le nouveau vecteur de l’inclusion financière sera forcément la digitalisation par son aisance à l’utilisation. «Tous ceux qui ont un téléphone portable peuvent utiliser les services digitaux par la facilité de l’accès, mais aussi une forte réduction des coûts qui permettra donc aux populations qui n’ont pas de moyens élevés de pouvoir faire appel aux services financiers sans pour autant avoir à supporter un coût élevé», a-t-il dit.
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