Ce partenariat, selon le BIG, porte sur des domaines tels que la promotion de l’emploi et de la croissance, notamment à travers le commerce et les investissements, la promotion de la paix, de la sécurité et de la bonne gouvernance
Le Royaume-Uni et le Sénégal ont signé une convention de non double imposition en 2015 afin de promouvoir les investissements. Ainsi le Sénégal bénéficie d’un accès exempt de droits de douane et de quotas aux marchés britanniques. Le gouvernement s’est engagé à maintenir ces conditions après le Brexit. Il est également à noter que la Banque centrale va débuter en 2020 un ambitieux programme de coopération avec la Banque d’Angleterre.
Grâce à des investisseurs tels que BP, Cairn Energy plc, Lekela, la Société des Cultures Légumières, et West Africa Farms, le Royaume-Uni est en phase de devenir le plus grand investisseur de l’Union Européenne au Sénégal.
Les sociétés britanniques BP et Cairn Energy plc sont à la tête des deux développements majeurs au sein de la prometteuse industrie pétrolière et gazière offshore du Sénégal, et vont commencer à produire entre 2022 et 2023. BP a annoncé sa décision d’investissement définitive en décembre 2018, tandis que la joint-venture Woodside Energy – Capricorn Sénégal Limited (filiale de Cairn Energy plc) – Far et Petrosen a annoncé sa décision d’investissement définitive en janvier 2020.
La société britannique Lekela va investir 300 millions de dollars dans le projet de parc éolien Taïba Ndiaye, le plus grand projet d’énergie éolienne d’Afrique de l’Ouest avec 158 MW. Il permettra de générer jusqu’à 11% de l’électricité produite au Sénégal.
La société britannique Toro Gold a investi 170 millions de dollars dans la mine d’or Mako à Kédougou, dans le respect des normes environnementales et sociales les plus strictes. Il a été officiellement inauguré le 17 novembre 2018 par le Président Macky SALL.
La Grande Bretagne fait également partie des plus grands investisseurs dans le secteur horticole sénégalais.
La Société de Cultures Légumières et West Africa Farms produisent des légumes destinés au Royaume-Uni et à d’autres marchés, créant des milliers d’emplois et générant des dizaines de millions de dollars en recettes d’exportation.
Le Sommet réunira des gouvernements, des institutions internationales et des entreprises autour des opportunités d’investissement en Afrique. Il vise le renforcement du partenariat entre le Royaume-Uni et les pays africains pour construire un avenir sûr et prospère. De nouveaux investissements substantiels seront mobilisés pour créer des emplois et stimuler une prospérité mutuelle.
Aujourd’hui, l’investissement commercial du Royaume-Uni en Afrique s’élève à un peu plus de 30 milliards de livres sterling ; soit le deuxième plus grand investissement en Afrique. La Grande- Bretagne a l’ambition de devenir le premier investisseur du G7 en Afrique au cours des trois ou quatre prochaines années.
À cet effet, le montant des capitaux alloués à l’Afrique par l’intermédiaire du CDC, l’Instrument britannique de financement du développement sera sensiblement revu à la hausse. 8 milliards de livres sterling d’investissements prévus entre 2019 et 2021 en Afrique
Au cours des trois prochaines années, le Royaume-Uni s’est engagé à investir environ 8 milliards de livres sterling pour stimuler stratégiquement l’afflux du secteur privé et renforcer la confiance avec l’Afrique.
Déjà troisième plus grand donateur humanitaire au Sahel, avec une contribution de plus de 100 millions d’euros par an, le Royaume-Uni a considérablement renforcé son engagement dans la région, notamment en ouvrant de nouvelles Ambassades à Nouakchott, Niamey et N’Djamena, ainsi qu’un programme de développement considérablement élargi.
La sortie de l’Union européenne, dite « Brexit », votée à presque 52 % jeudi 23 juin 2016, va forcément entrainer une redéfinition fondamentale des relations entre le continent africain et le Royaume-Uni, deuxième plus gros investisseur européen en Afrique, après la France. En décidant de faire cavalier seul, hors de l’Union européenne, le Royaume-Uni va sensiblement modifier les relations économiques avec ses partenaires du continent africain.
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