La CASP se presente comme un événement qui a pour objectif de reunir les slameurs africains. Au programme est prévu une série de concerts, de débats, d’ateliers, de graffitis, de projections de films, de challenges de slam et de concours divers.
Le slam est un genre musical, une poésie déclamée sur fond musical, ou non. En effet c’est un art d’expression orale populaire, il se pratique généralement dans des lieux publics, sous forme de scènes ouvertes et de tournois.
Les slameurs déclament, lisent, scandent, chantent, jouent des textes de leur cru sur des thèmes libres ou imposés.
Nouvelle forme de poésie, le slam allie écriture, oralité et expression scénique. Focalisée sur le verbe et l’expression brute, elle se caractérise notamment par une grande économie de moyens. Sur scène, ni décor ni costume.
Dans le slam, tous les sujets peuvent être abordés, dans n’importe quel style, à condition d’utiliser ses propres textes.
Ce genre musical s’impose dans le monde entier et chez les jeunes comme chez les adultes. L’Afrique ne fait pas exception à cette règle.
Ainsi la CASP se donne pour objectif de mieux faire connaître au public à la fois les slameurs et le slam.
D’ailleurs plusieurs vainqueurs de compétitions nationales de slam représentant trente-quatre pays africains et plus de cent cinquante-quatre invités ont déjà confirmé leur participation.
L’exemple des modèles comme Grand corps malade, Saul Williams, Jabir Malick ou Abd Al Malik nous montre aujourd’hui que le slam a un bel avenir non seulement en Afrique mais aussi à travers le monde.
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