Ils attendaient un engagement ferme des dirigeants du G20 dans leur déclaration. Mais les délégués et les Organisations Non gouvernementales, (ONG) se disent déçus de leur décision finale adoptées. Bien qu’ils constatent des avancées, ces engagements sont jugés insuffisants pour impulser une transition réelle vers l’abandon des énergies fossiles.
Adonia Ayebare, président du groupe de négociations représentant les pays en développement (G77+Chine), qui a salué l’appel à une augmentation de la finance climatique provenant de diverses sources, regrette que la déclaration esquive l’importance du financement public. « Nous avons demandé clairement que ces financements proviennent de sources publiques, sous forme de prêts à taux préférentiels ou de subventions. Le communiqué représente certes une bonne base pour les discussions en cours à Bakou, mais il manque de détails cruciaux », indique-t-il.
Du côté des ONG, Mohamed Adow, analyste à Powershift Africa, d’expliquer que « le communiqué du G20, (exploité par Vivafrique)- constitue un premier pas positif en matière de financement public, il manque un signal politique fort pour accélérer l’action climatique. Nous avions besoin d’un signal fort de la part du G20, et bien qu’il y ait eu des avancées sur la finance, les dirigeants n’ont pas envoyé les signaux politiques nécessaires. »
Le manque d’engagement clair en faveur de l’abandon des énergies fossiles et l’absence de mesures concrètes dans la déclaration finale intriguent également les acteurs de la société civile. Rebecca Thissen, porte-parole du Climate Action Network, regrette que « la déclaration se contente de mentionner que le G20 « attend un succès pour le nouvel objectif quantifié collectif à Bakou on attendait à des chiffres précis ou d’engagements fermes. »
Ces dirigeants et ONG espèrent cependant que des discussions plus concrètes et des engagements politiques plus forts émergeront dans les derniers jours de la conférence de COP29 encore en cours à Bakou.
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