La connaissance de l’histoire des inventeurs est le premier stimulus à l’innovation et le premier appétissant à la pénétration des masses.
C’est parce que l’on fait plus focus sur les créations et inventions que nos apprenants (employés) savent plus utiliser les services et manipuler les outils des autres que d’imaginer leur propre fabrique visionnaire (entrepreneur). Cette approche suspend plus les étudiants à subir la technologie qu’à la diriger.
Pourtant, c’est parce que Bill Gates a refusé de subir la technologie de Steve Jobs (macintosh) pour que Microsoft soit ce qu’elle est devenue.
Qu’on les aime ou qu’on ne les aime pas, ce que les lettres et sciences sociales ont de charmant est cette approche captivante d’attirer sur les auteurs et leurs doctrines, même si l’informatique les rend moins abstraites. Ce qui fait rare de trouver un prof de ces disciplines qui n’a pas un surnom de l’une de ses lectures expliquées ou le sobriquet d’un des penseurs de son penchant.
C’est seulement sous les tentes à connotation religieuse qu’il est discuté de la vie et de l’œuvre de quelqu’un dans ce pays.
Le temporel et le spirituel, oui.
Aux États-Unis, l’histoire de la pensée de Bill Gates ou de Steve Jobs n’a pas besoin d’être enseignée, parce que les inventeurs/créateurs y pullulent comme des champignons et peuvent se proposer volontiers d’enrichir les amphithéâtres de leurs parcours inspirants, lucides et engageants. C’est d’autant plus instructif que toutes les médiathèques du monde courent derrière des documentaires sur le fleuron de l’Innovation technologique.
A- ITINÉRAIRE D’ENTREPRENEURS : l’étudiant au creuset de son art et en gymnastique des affaires.
Entreprendre : l’art de prendre ou d’oser des initiatives et d’éclore son talent ou ses idées dans un domaine d’activités. Le préalable à la réussite d’un bon business plan canevas ou d’un plan d’affaires ambitieux est un diagnostic SWOT sérieux, compte tenu surtout d’une bonne analyse PESTEL.
Cycle de vie : tel un projet, l’entrepreneuriat est un processus qui passe nécessairement et successivement par les phases suivantes : idéation, prototypage, maturation, aboutissement ou opérationnalisation.
L’accompagnement durant chaque étape du processus peut être financier, matériel, immatériel, technique, fonctionnel, etc. Qu’il soit spécifique (ponctuel) à un aspect ou afférent à tout le dispositif (global), un soutien à l’entrepreneuriat peut prendre la forme d’un mentorat, d’un coaching, d’un tutorat, d’une incubation, d’une immersion, etc.
Se positionner : faire focus sur la satisfaction optimale des bénéficiaires de vos prestations, services ou produits, sans oublier de bien prendre plus soin de votre santé mentale que de votre santé financière.
Sans publicité mensongère, sans concurrence déloyale, sans semblant de sérieux, sans effet d’annonces, sans tape-à-l’œil, etc. :
- comment accrocher le client à ce qu’on sait si bien produire ?
- comment accrocher le citoyen à ce qu’on sait si bien faire ?
- comment accrocher le lecteur à ce qu’on sait si bien écrire ?
- comment accrocher l’auditeur à ce qu’on sait si bien dire ?
- comment accrocher le spectateur à ce qu’on sait si bien placarder ?
- comment accrocher le bailleur à ce qu’on sait si bien projeter ?
- comment accrocher l’apprenant à ce qu’on sait si bien dispenser ?
- comment accrocher la communauté à ce qu’on sait si bien développer ?
COMMENT ÉCLORE TANGIBLEMENT, POUR SERVIR DURABLEMENT ?
Dans votre métier, votre profession, votre passion ou encore votre activité.
S’imprégner des rouages de la propriété intellectuelle (brevets, droits d’auteur, etc.) et de l’éducation financière assise sur des méthodes claires de gestion de projets (GANTT, PERT, JAT, etc.), pour protéger durablement ses œuvres de l’esprit (inventions ou créations), rationaliser et optimiser son approche, et profiter largement des fortunes afférentes.
1- La force d’un véritable leader réside dans sa capacité de dépendance décroissante. On dit qu’une vision sans action n’est qu’un rêve et qu’une action sans vision n’est qu’une perte de temps.
Maîtriser les arcanes de son domaine de prédilection, par le passé, à l’instant présent et dans le futur, pour être perspicace dans ses choix et efficace dans ses actions.
2- La vision holistique d’un innovateur s’inspire de sa prospective agile et résiliente. S’intéresser à l’utilisation de secondes natures de tout état de la matière, est un aspect hautement non négligeable, dans la prospective des innovations en intrapreneuriat et en entrepreneuriat, mais par la domestication sophistiquée des approches.
Ne jamais cesser d’apprendre dans les tâches spécifiques et surtout se former continuellement dans les soft skills (compétences transversales), notamment en techniques de communication professionnelle (orale, écrite, illustrée, électronique, etc.), pour éclairer ses projets et susciter de l’intérêt multiple et multiforme.
3- Non seulement le tissu industriel n’est pas assez fourni en modèles économiques et ressources challengers des temps modernes, le peu d’apprenants envoyés en entreprises y sont plus positionnés en employés qu’en innovateurs. C’est pourquoi, il faut “informaliser” le formel, en brisant le rêve des bureaux aux baies vitrées et les frontières d’accès au top management des boîtes, pour donner beaucoup plus de chance aux jeunes de développer leur esprit d’initiatives et de se prêter à l’éducation par l’exemple à côté des artisans. Le réussir, sous ce rapport, c’est s’appuyer sur les chambres consulaires dont la caricature d’informalité de certains de leurs membres n’est que minimisation et pourtant leur contribution à la richesse nationale est plus formelle que lesdits formels de l’économie.
Avoir un bon sens du relationnel, pour développer son réseau (bootcamps, hackathons, masterclasses, afterworks, etc.), élargir et diversifier sa communauté d’opportunités (salons, foires, forums, etc.).
4- Dans le modèle d’accompagnement financier, préposé à donner un caractère opérationnel aux initiatives individuelles et collectives, les contraintes objectives de l’enveloppe et du domaine limitent le portefeuille de projets susceptibles d’en bénéficier. C’est pourquoi, il sied d’adhérer à un design de soutien beaucoup plus rompu et original, de telle sorte que les moyens de ceux qui n’ont pas assez d’idées participent à financer les idées de ceux qui n’ont pas assez de moyens. Faire du mix mind-money business (3MB).
B- DES PONTS DE RÉFÉRENCE : 3P-3C en 4 points, une pédagogie de l’entrepreneuriat et de l’intrapreneuriat.
1- CRÉER ET PROMOUVOIR UN CADRE INCITATIF DANS L’ESPACE PÉDAGOGIQUE
Frédéric Terman offrait à William Hewlett et David Packard le périmètre idéal pour ÉCLORE leurs idées et talents, sur la grande superficie de Stanford University, non sans déposer la marque de la montée en puissance de la high-tech dans la Silicon Valley.
L’entrepreneuriat-étudiant en est ainsi encouragé par un MENTORAT, qui mettra le University Research Park sur les fonds baptismaux, boostant de facto l’ingénierie de l’imagination, développant l’inventivité bancable et déployant toute l’ingéniosité d’une sulfureuse créativité étudiante.
Le Birthplace, ce terreau fertile à l’épanouissement de l’audace scientifique et au BIDOUILLAGE technologique dans la parfaite DÉBROUILLARDISE.
Si l’observation de soi-même peut aider à se surpasser, qu’en serait-il de l’attention portée en la nature pour dépasser les limites imaginaires ?
2- SAVOIR REBONDIR DE L’ÉCHEC, MÊME S’IL FAUT UN ÉTERNEL RECOMMENCEMENT
« Les requins mangent les petits poissons pour devenir des baleines ; c’est comme ça qu’on est arrivé à avoir une poignée de baleines. »
Beaucoup d’œuvres de l’esprit ont connu le rachat par des identités remarquables, après une période de pénétration sur le marché des innovations de la Tech ou à une phase précise de leur gestation.
C’est que les projets Tech, pour arriver à bout du succès, de l’idéation à la maturation, en passant par le prototypage, font appel à un chaînage en avant qui est sans merci : conception, analyse, modélisation, développement, tests, déploiement.
L’essor de ces ressorts requiert une ribambelle de lignes et une sérieuse prise en main des variables d’environnement : un processus long, laborieux, dynamique et interactif, à l’écoute des marchés.
Chung Ju Yung (Hyundai) et Guido Van Rossum (Python) sont des modèles palpables de la résilience et de l’agilité, dans une vision entrepreneuriale prospective.
3- METTRE L’ÉCONOMIE DE L’HUMAIN AU CŒUR DES APPLICATIONS DE L’IA
De l’IA fourre-tout et dans tout ne créerait-il pas de la pollution de toutes sortes, à l’épreuve de la gestion du temps et de l’espace ?
Nous ne sommes pas que des créateurs et utilisateurs de l’IA, nous sommes aussi les cobayes de l’IA, qui tire l’expérience soutenue de son existence pérenne de l’apprentissage de nos modèles et de notre passion d’une interactivité accrocheuse, de notre attachement à l’instantanéité.
Dès lors, les lendemains de l’IA posent déjà de cruciaux défis liés à l’éthique, à la responsabilité, à l’économie d’énergie et au changement climatique.
Une fabrique de génies sans humaniser les process, c’est nonsense.
4- OSER LE RISQUE À TITRE D’ENGAGEMENT À L’ESSAI
Le succès du modèle américain repose en bonne partie sur les capital-risks. Les investisseurs font la prédation des géants projets et des grosses idées, pour acquérir des parts importantes dans la fortune gigantesque de la technologie futuriste.
Dans ce principe, les innovateurs sans assez de moyens matchent leurs œuvres aux investissements des serial entrepreneurs, afin de fonder un empire Win-Win durable.
Nos fortunes nationales et de la diaspora sont-elles prêtes à faire confiance aux folles idées qui bouillonnent dans cette énergie jeune de chez nous, pour jeter les bases de champions de renommée mondiale ? Où en sont nos établissements d’Éducation et de Formation, dans cette situation au regard des métiers ?
Remarque : à sa sortie d’audience avec le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, en marge de la 79e AG de l’ONU aux USA, Yann LeCun (Facebook) disait que « le futur de l’IA, c’est en Afrique, du fait de la jeunesse de sa population. »
Est-ce pour l’exploration d’un MARCHÉ de consommation beaucoup plus nourri, si l’on connaît la forte concentration que fournit cette jeunesse, sur les outils digitaux, à même d’entraîner la robustesse de l’IA ? Ou en reconnaissance d’un potentiel énorme qu’une bonne formation qualifiante avantagerait, sur l’autel de l’éducation numérique de haut niveau, pour façonner le monde depuis la terre-mer ? Ou encore le signal sournois d’une vaste opération de chasse aux cracks en devenir ?
Moins de geeks pour plus de génies, oui.
Plus d’ouverture pour moins de découverte, oui.
Pour une société d’initiatives, de formation et d’information.
3P : le PARCOURS prépose le PROFIL à la PROFESSION.
3C : la COMMUNICATION prédispose la COLLABORATION à la COORDINATION.
Par Papa DIOP, certified.
Teacher in Computer Science
Consulting in IT Innovation and Change Management
Information Systems, Data & Security
Trainer, Entrepreneur, Author, Lecturer
Mobile : (+221) 77 948 52 29
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