Stephen Karingi, cité par un communiqué reçu à Réussir, explique qu’’’il est essentiel que nos gouvernements établissent des arrangements institutionnels pour soutenir les capacités numériques et l’industrialisation et connecter les entreprises africaines’’ ».
Alors que la pandémie de COVID-19 a gravement affecté les économies africaines, les poussant à la contraction, pour la première fois en plus de 20 ans, d’environ 2 à 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, elle a en outre souligné la nécessité d’accélérer la numérisation en Afrique.
Cette problématique justifie le thème choisi par la cinquante-troisième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
La Conférence des ministres se tiendra virtuellement du 17 au 23 mars 2021, sous le thème « L’industrialisation et la diversification durables de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la Covid-19 ».
Le thème reconnaît la volonté du continent de s’industrialiser et de créer des emplois pour les millions de sa population, en particulier les jeunes qui rejoignent le marché du travail chaque année.
Les ministres et experts vont discuter de la nécessité de garantir l’intégration des stratégies de numérisation dans les cadres politiques et de planification de l’industrialisation.
‘’L’entrée en vigueur de la ZLECA a marqué un tournant unique dans la poursuite du continent vers l’industrialisation ; avec le commerce électronique, un catalyseur clé dans les économies numérisées, étant une pierre angulaire importante de ladite Zone’’, assure Karingi.
La CEA soutient que l’Afrique doit embrasser l’industrialisation écologiquement durable et la diversification comme voie pour créer des emplois décents pour les 170 millions de jeunes africains qui devront entrer sur le marché du travail entre 2019 et 2030, bâtir plus solide après la COVID-19 et assurer la résilience aux chocs futurs.
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