La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est entrée en vigueur hier, vendredi 1 janvier. Initialement fixé il y a sept mois, le 1 juillet 2020, le lancement officiel de ce nouvel instrument d’intégration des pays d’Afrique avait été reporté à cause de la Covid-19.
La Zlecaf a pour objectif de booster les échanges commerciaux entre nations du continent. Ceux-ci ne représentent que 16% du volume total des opérations. Aussi, elle cherche à attirer les industriels du monde sur un marché intégré de 1,2 milliard de consommateurs.
Cinquante-quatre pays ont signé l’acte de naissance de la Zlecaf, conclu en mars 2018 à Kigali, au Rwanda. Depuis cette date, 34 Etats ont ratifié l’accord qui prévoit, d’ici à 15 ans, la suppression de 90% des taxes douanières sur les biens et les services.
Si les adhérents à la zone de libre-échange panafricain viennent, avec ce lancement officiel, d’effectuer un pas important vers une augmentation de leurs échanges commerciaux, les règles et les mécanismes de cette politique restent à préciser : quels sont les produits concernés ? Comment s’articuleront les calendriers de baisse des droits de douane ?
Du côté du Sénégal, la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises (PME), Aminata Assome Diatta, a annoncé que son pays est prêt, sur 13 ans, à libéraliser 90% de lignes tarifaires.
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