À la suite de l’épidémie de coronavirus mortel et des perturbations associées, certains participants, menés par la Secrétaire exécutive, Vera Songwe, seront présents depuis Addis-Abeba tandis que la majorité y participera virtuellement.
La conférence rassemblera des panélistes chevronnés et de haut niveau à la fois de l’intérieur et de l’extérieur de l’Afrique pour des discussions qui promettent d’être passionnantes et engageantes alors que le continent continue de répondre à la crise de COVID-19. Les résultats et les décisions de la conférence auront des implications importantes pour l’avenir du continent.
Parmi les principaux orateurs de la conférence figurent la Baronne Minouche Shafik, Directrice de l’École d’économie de Londres, ancienne Gouverneure adjointe de la Banque d’Angleterre, ancienne Directrice générale adjointe du FMI et ancienne Secrétaire permanente du Département anglais du développement international où elle était responsable des efforts d’aide au développement du Royaume-Uni dans le monde.
Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Li Yong, le Directeur général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Houlin Zhao, et le Ministre éthiopien des finances, Ahmed Shide, participeront également et feront des présentations clés.
L’ancien Ministre sud-africain du commerce et de l’industrie, Robert Davies, donnera la conférence Adebayo Adedeji 2021, qui se tiendra sous le thème, « Vers une approche développementale de la ZLECA », lors de la conférence.
La conférence annuelle a été organisée en l’honneur du regretté Professeur Adebayo Adedeji, qui était l’un des plus éminents penseurs du développement en Afrique et le plus ancien Secrétaire exécutif de la CEA. Le Ministre rwandais du commerce et des petites et moyennes entreprises, Soraya Hakuziyaremye, sera le principal répondant.
Des tables rondes de haut niveau lors de la Conférence des ministres comprendront le Grand débat sur la croissance durable à l’ère du numérique post-COVID-19. La Ministre nigériane des finances, du budget et de la planification nationale, Zeinab Ahmed, sera l’oratrice principale.
À la lumière de la COVID-19, l’un des panels de haut niveau abordera la gestion de la dette et des financements innovants pour la viabilité budgétaire, et le rôle du secteur privé, tandis qu’un autre examinera si l’Afrique est prête à financer son propre vaccin. L’orateur principal de ce panel sera le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, avec des panélistes, dont la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Biyanyima, le Président d’Afreximbank, Benedict Oramah, la Conseillère mondiale du Groupe biopharmaceutique Pfizer, Susan Silbermann, et le Directeur de l’Institut Pasteur, Institut de recherche médicale, au Sénégal, Amadou Sall.
La conférence se tiendra sous le thème « L’industrialisation durable et la diversification de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la COVID-19 ».
Le thème de cette année englobe la nécessité pour les pays africains d’atteindre une croissance économique rapide grâce à une industrialisation et une diversification respectueuses de l’environnement tout en tirant parti de la numérisation. Les discussions sous ce thème exploreront et consolideront les stratégies sur la voie à suivre pour gérer les effets de la pandémie de COVID-19 sur les économies africaines. Plus précisément, le thème reflète les appels à un alignement des stratégies de développement sur les mesures d’atténuation du changement climatique, reconnaissant que l’industrialisation, tout en étant un moteur efficace de croissance pour de nombreux pays développés, a payé un lourd tribut au climat mondial, posant une menace croissante pour les nations africaines.
Les pays africains devront mettre en œuvre des stratégies de développement qui reconnaissent qu’une croissance meilleure, plus sûre et plus inclusive doit impliquer une action énergique contre le changement climatique et l’utilisation efficace des ressources naturelles. Par conséquent, la voie de développement de l’Afrique doit minimiser les aberrations du développement dans les pays industrialisés et adopter la modernisation grâce à la numérisation et à une industrialisation moins coûteuse pour le climat.
Le début des échanges au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), le 1er janvier 2021, marque un tournant unique dans la poursuite de l’industrialisation du continent, avec le commerce électronique, qui est un catalyseur clé dans les économies numérisées, étant une pierre angulaire de la ZLECA.
Comme lors des sessions précédentes, le Comité d’experts se réunira du 17 au 19 mars 2021 pour des délibérations techniques sur le thème et les questions statutaires de la Commission tandis que la Conférence des ministres se tiendra les 22 et 23 mars 2021. En outre, un certain nombre des évènements parallèles abordant divers sujets se tiendront virtuellement.
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