Il présidait samedi, la cérémonie de clôture de la 3e Conférence Internationale sur l’Émergence de l’Afrique (CIEA) qui s’est tenue pendant trois jours au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), sur le thème « Émergence, Secteur privé et Inclusive ».
« L’objectif de cette conférence de Dakar était de partager de nouvelles idées ainsi que de bonnes pratiques afin de permettre au secteur privé de jouer pleinement son rôle de moteur de création de richesses et d’emploi », a-t-il rappelé.
Le Premier ministre sénégalais dit avoir noté avec beaucoup de satisfaction que cet objectif est pleinement atteint au regard de la qualité des débats et des enseignements de la conférence.
Il a par ailleurs interpellé les participants sur l’opportunité de la 3 eme édition de la CIEA en ces termes : « Nous avons fait beaucoup de conférence, mais pourquoi on continue d’en faire ; donc il y’a quelque chose qui coince » s’est-il interrogé.
Une bonne transition pour M. Mohammed Boun Dionne de présenter le Plan Sénégal Emergent (PSE), donnant en exemple la création du parc industriel de Diamniadio, « un pan important de la vision politique du président de la République pour atteindre l’émergence ».
Le chef du gouvernement du Sénégal s’est insurgé contre l’absence de technologies nécessaires pour la confection de certains produits industriels. « Même les boutons, on les importe en Afrique. On n’a même pas de technologie pour en fabriquer. Même les couteaux, les cuillères et les clous on les importe. Donc, à ce rythme l’émergence peut prendre du temps » s’indigne-t-il.
À ce niveau, il en appelle clairement à une meilleure implication du secteur privé pour prendre le relais du gouvernement dans sa politique sectorielle. « Il faut aussi que le secteur privé prenne le relais de l’Etat et gère les risques » a conclu le Premier Ministre du Sénégal.
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