La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) a organisé mercredi à Dakar un atelier de préparation de l’évaluation nationale de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
En vue de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des mesures entreprises et apprécier les résultats qu’elles ont permis d’atteindre dans la lutte contre le blanchiment, la CENTIF a réuni des acteurs nationaux le temps d’un atelier.
Il s’agit pour la CENTIF d’étudier les voies et moyens pour permettre au Sénégal de franchir d’autres étapes dans la lutte contre le blanchiment des capitaux. A cet effet, Wally Ndour son Président a soutenu que sa structure était disposée à coopérer avec tous les acteurs.
« L’objectif est de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des mesures entreprises et d’apprécier les résultats qu’elles ont permis d’atteindre dans cette lutte. La nouvelle méthodologie qui sert de cadre pour l’évaluation mutuelle repose toujours sur la question des conformité par rapport aux recommandations du Groupe d’Action Financière sur le Blanchiment de Capitaux (GABI) » a t-il souligné.
Pour Wally Ndour, la rencontre doit également permettre aux acteurs de prendre la « pleine mesure » de leurs responsabilités afin que de relever ’’le double défi du déroulement de l’opération et de la reconnaissance de la communauté internationale sur les progrès accomplis par le Sénégal dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.
Selon le responsable, le pays évalué doit rendre disponible toute information selon les lois et règlements ayant un lien avec la politique de renforcement des systèmes de lutte.
De son coté, Cheikh Tidiane Diop Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a estimé que l’évaluation de du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme va traduire tous les efforts que le Sénégal a fournis depuis la première évaluation de 2007’.
Par ailleurs, note le fonctionnaire, le Sénégal doit maintenir son niveau de vigilance. Pour se faire, monsieur Diop pense que l’évaluation nationale des risques que le Sénégal doit réaliser nécessite, l’intérêt et l’implication de l’ensemble de tous les acteurs.
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