Ces transporteurs et Chauffeurs exigent le respect strict des textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur la libre circulation des biens et des personnes. Cela les épargnerait des tracasseries administratives, routières et policières dans certains pays de la sous-région comme la Gambie, la Guinée et le Mali.
« Il faut qu’ils arrêtent d’emprisonner nos compatriotes et de saisir leurs outils de travail. D’ailleurs nous demandons à tous ceux qui sont dans le secteur d’arrêter le travail. Nous devons aller en grève. Parce que nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions. Nos autorités doivent intervenir. Les marchandises d’un de nos collègues ont été saisis au Mali parce qu’il avait fait un petit accident qui a causé des dégâts matériels. L’assurance CEDEAO ne marche pas dans ce pays qui pourtant nous l’exige. Alors à quoi sert l’assurance CEDEAO qui l’a couvert ? », s’interroge Ndiouga Niang.
Le président du GIE des chauffeurs routiers frigorifiques, Matar Sène interpelle le Gouvernement du Sénégal en s’inscrivant dans la dynamique « du Jub, Jubal, Jubanty. »
« Les autorités doivent nous aider à régler ces problèmes. Nous sommes très fatigués. Nous subissons d’énormes tracasseries. Il y a une trentaine de postes de contrôles au Mali, alors que le CEDEAO n’en n’autorise que trois (3). On paie à chaque poste en ralliant Bamako. C’est trop », dénonce le président Sène.
Dans son intervention, Pape Mamadou Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat des acteurs du transport national et transnational, lui, invite « les ambassades du Sénégal en Guinée et au Mali à s’enquérir de la situation des transporteurs sénégalais en difficulté dans ces pays. Un collègue est arrêté en Guinée depuis 8 mois. Il a tous ses papiers mais on lui demande de payer près de 3 millions. Il faut mettre un terme à ces tracasseries contre nos compatriotes en Guinée. »
Les syndicalistes estiment que cela devient une forme de corruption, parce qu’étant injuste.
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