Le Conseil National du Patronat burkinabè (CNPB), créé en 1976, est une organisation qui contribue à l’instauration, au Burkina Faso et dans la sous-région, d’un environnement propice à l’expansion du secteur privé, en vue de promouvoir le développement économique et social. Il émane de la volonté des opérateurs économiques d’avoir une association pour la défense de leurs intérêts. Anciennement appelée Conseil National des Entreprises Voltaïques (CNEV), la structure a pris, depuis 1998, le nom de Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB). Elle est l’organisation faîtière des groupements et associations professionnels du secteur privé au Burkina Faso. Le Patronat burkinabè est composé actuellement de 71 groupements, associations, syndicats, unions et fédérations regroupant les acteurs du secteur privé, ainsi que certains ordres comme membres associés. Le CNPB est présent dans tous les secteurs d’activités de l’économie : l’industrie, les mines, les banques, l’assurance, les services, les BTP, le commerce, l’élevage, l’artisanat, l’agriculture, l’enseignement privé, l’expertise comptable et fiscale, les officines pharmaceutiques ou les hydrocarbures. Les objectifs poursuivis par le CNPB sont d’établir avec les pouvoirs publics et les partenaires au développement des relations de partenariat, afin de promouvoir un consensus sur les réformes et modifier de manière qualitative les attitudes envers l’initiative privée. Le CNPB vise également à renforcer les capacités d’analyse et de propositions des membres, en vue d’influencer les réformes susceptibles de favoriser le progrès socio-économique et, partant, d’éliminer la pauvreté, améliorer la gestion interne des entreprises par l’organisation des sessions de formation, la réalisation et la diffusion d’études nécessaires à la promotion de leurs activités. Selon un document du Patronat burkinabè, la structure a obtenu des acquis, dont les principaux sont : «la dissociation des augmentations de salaires des agents du secteur privé de celles des agents publics, la contribution à l’institutionnalisation de la rencontre annuelle Gouvernement-secteur privé, les médiations dans les conflits sociaux, la contribution à la réduction des impôts et des taxes, l’implication aux réformes de la législation du travail».
Le CNPB et la Direction nationale de la BCEAO ont tenu, le 14 juin 2018, leur première rencontre de concertation semestrielle de l’année. A cette occasion, le Directeur national de la BCEAO, Charles Luanga Ki-Zerbo, a indiqué que ce cadre de concertation avait permis de renforcer les relations entre les deux structures.
Une contribution majeure à l’économie
En plus des 71 groupements professionnels membres, 39.015 entreprises (grandes entreprises, PME/PMI et microentreprises) adhèrent au CNPB. Ce dernier contribue pour 70% au PIB et a, à son actif, la création de 500.000 emplois.
Le CNPB est représenté dans 66 cadres de concertation, de décision et d’orientation aux niveaux national, sous-régional, continental et international. Il est présent dans tous les secteurs d’activité de l’économie burkinabè.
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