On importe toujours plus qu’on exporte dans l’Union monétaire de la zone mais les efforts du Sénégal pour équilibrer sa balance commerciale sont louables.
Un exercice de grande envergure qui a passe au peigne fin la situation actuelle du Sénégal en ce qui concerne les ratios entre les importations et les exploitations de l’année 2015. Cela est d’un intérêt capital pour l’Etat afin d’avoir une vision nette de la politique économique et monétaire dans un contexte de libéralisation des flux commerciaux financiers et de crises économiques. Elle permet à travers les différentes soldes qui la caractérisent de formuler des politiques économiques qui peuvent permettre d’apporter des solutions idoines pour corriger les déséquilibres extérieurs, en particulier au niveau du compte courant. Mais permet également a un pays de mesurer son niveau d’insertion dans les courants d’échanges internationaux et met en exergue la courbe d’évolution de son besoin ou de sa capacité en financement. Cette étude minutieuse des comptes et de la balance de paiement de l’Etat a été possible grâce au travail exceptionnel de la banque centrale et le thème de cette édition « le commerce extérieur au sein de l’union : évolutions récentes et perspectives» permet de voir la place très importante qu’occupe le Sénégal au sein de l’union. Selon le ministre de l’Economie des Finances et du Plan, notre zone est caractérisée faut-il le rappeler, par la mise en œuvre depuis le premier janvier 2000 d’une union douanière marquée par un régime de libéralisation des échanges intra-communautaires. Le commerce extérieur du Sénégal a connu des améliorations ces cinq dernières années. Mais le constat reste le même: on importe toujours beaucoup plus qu’on exporte. Cependant les échanges restent tout de même très faibles au sein de la communauté malgré les nombreux efforts des Etats membres. Au Sénégal le solde global de la balance des paiements est ressorti excédentaire de 160,5 milliards après 217,9 milliards en 2014 et les résultats au titre de l’année 2015 sont encourageants tout comme les résultats de l’année 2014. Par exemple le compte de biens, composé de marchandises générales, des exportations nettes de biens dans le cadre du négoce international et des opérations sur l’or non monétaire est ressorti à 1.274.4 milliards en en améliorations de 108.8milliards par rapport a l’année 2014. En effets les exportations se sont accrues de 13% alors que les importations ont progressé 3.1%. Au cour de l’année 2015 on a assisté a une forte augmentation du volume des exportations de l’arachide. Ceci constitue un effort louable comparé a l’année d’avance sur les exportations de du Sénégal mais insuffisant pour rendre la balance commerciale équilibrée. Ainsi les échanges lors de cette journée doivent susciter des réflexions à mener su les politiques économiques à mettre en œuvre, afin de réduire sensiblement le degré de dépendance extérieure du pays dans un contexte de mise en œuvre du plan Sénégal émergent (PSE). Selon le ministre. Suffisant pour faire le constat que le gouvernement est conscient de l’énormité des possibilités non encore exploitées comme dans le secteur des exportations.
Yanda SOW (Stagiaire)
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