Ce financement de la Banque mondiale va sans doute être bien accueilli par les 10 000 familles qui ont subi les affres de l’avancée de la mer ces dernières années au niveau de la langue de barbarie. En effet la ville de Saint-Louis est depuis quelques années menacée de disparition selon certains spécialistes si rien n’est fait contre l’avancée de la mer observée ces dernières années.
« Tout au long de la côte, nous pouvons voir les effets dévastateurs de l’érosion sur les maisons et les infrastructures détruites. Il est nécessaire de prendre des mesures urgentes pour préserver la Langue de Barbarie afin qu’elle puisse continuer sa fonction de protection pour toute la ville » c’est ce qu’a fait savoir le maire de la ville de saint louis Amadou Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Ce prêt de la BM aiderait ainsi les populations à lutter contre cette situation.
Pour Louise Cord Directrice pays de la Banque mondiale au Sénégal cela contribue à renforcer d’avantage les efforts importants que l’Etat est en train de mettre en œuvre pour faire face aux changements climatiques. « Le projet de redressement d’urgence et de résilience de Saint Louis montre l’engagement du Sénégal à faire face aux effets du changement climatique. C’est le premier projet de réinstallation des populations touchées par la montée de l’eau de mer, et il va préparer le terrain pour la façon dont le Sénégal aborde le problème ».
Ce projet de la Banque mondiale va être étalé sur un programme quinquennal qui repose sur une approche participative et inclusive des plans de relocalisation des communautés affectées.
L’objectif visé à travers ce financement est de renforcer les réseaux communautaires existants, de promouvoir le sentiment d’appropriation, de solidarité au sein des communautés, de fournir une opportunité de renforcer la résilience globale face aux futurs risques de catastrophe et de changements climatiques.
Yanda Sow, Stagiaire
Discussion à ce sujet post