Pour le financement de son Plan des Services et Equipements, l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a signé une convention avec la Banque Atlantique Côte d’Ivoire une convention pour un prêt de 26 milliards de FCFA.
Dans le souci de se mettre dans les meilleures dispositions de performance, l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a mis en place un Plan des Services et Equipements. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les montants retenus pour ce plan étaient colossaux. Selon M. Amadou Ousmane GUITTEYE, Directeur Général de l’ASECNA, le montant initialement voté de ce PSE qui était de 176 milliards de FCFA a été porté à 234 milliards de FCFA, après son actualisation en 2011, pour prendre en compte les actions prioritaires du Plan d’Orientations Stratégiques de l’Agence. Ainsi donc, il fallait chercher à mobiliser une telle manne auprès des banques primaires établies dans les Etats-membres de l’ASECNA. «L’ASECNA a assuré jusqu’alors la mise en œuvre de ce plan sur fonds propres à hauteur de 165 Milliards de FCFA, soit 70% du montant total du PSE. Afin de préserver le niveau minimum de trésorerie nécessaire à la couverture du besoin en fonds de roulement, nous avons décidé de rechercher un financement externe de 26 milliards de FCFA, soit 11% du plan, pour la mise en œuvre de certains projets urgents et prioritaires avant fin 2016 », a-t-il précisé.
C’est ainsi que la Banque Atlantique Côte d’Ivoire débarque avec une offre qui met tout le monde d’accord. Après moult tractations, négociations, études de dossier, les services de l’ASECNA ne trouvent pas chaussure à leurs pieds. «Dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de projets structurants, la Banque Atlantique apporte son soutien à ce plan d’investissement qui permettra de renforcer le potentiel de développement de l’ASECNA, améliorer la fourniture et la sécurité de la navigation aérienne et satisfaire au mieux les besoins des usagers. Ainsi, ABI à travers sa filiale la BACI, chef de file de l’opération, réaffirme son engagement aux côtés des entreprises dont l’ancrage et le rayonnement s’étendent au-delà des frontières de la zone UEMOA, affermissant la confiance du groupe relativement à la capacité de croissance de l’économie régionale », a précisé M. Souleymane DIARRASSOUBA, Directeur Général du Groupe Atlantic Business International (ABI- Banque Atlantique) et Président du Conseil d’Administration de la BACI.
Comment la BACI a inversé la tendance
Même si elle est aujourd’hui la première banque commerciale de la sous-région avec laquelle l’ASECNA traite en ce qui concerne ses activités Communautaires, la BACI a du faire preuve de beaucoup de professionnalisme et de rigueur pour convaincre les services chargés de choisir le meilleur profil. «Nous avons entamé des négociations avec d’autres banques, mais la BACI a présenté des documents tellement bien détaillés qu’il était impossible d’aller voir ailleurs. L’offre était la plus compétitive », reconnait M. Coulibaly un membre de l’équipe ASECNA.
Alors comment la BACI en est arrivée là ? Selon M. Diarrassouba, il a fallu faire preuve de beaucoup de professionnalisme. «Sur la base de la documentation reçue, nous avons compris que le professionnalisme devait être de rigueur et c’est sur la base de ça que nous avons pu trouver un terrain d’entente. Au-delà de ça, il fallait montrer que localement, il y a des structures qui pouvaient répondre aux attentes les plus grandes. Nos équipes se sont mobilisées pour être à la hauteur. Mais il faut préciser que la BACI a l’habitude de participer au financement des projets structurants. Nous avons par exemple, financé les études du projet du métro à Abidjan. Nous nous félicitons de la confiance manifestée par une institution internationale telle que l’ASECNA à l’égard du système bancaire régional et surtout de la Banque Atlantique, une banque de référence de l’espace UEMOA», a-t-il assuré.
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