L’Artp et la poste ont diagnostiqué ce jeudi 10 octobre 2024 à Dakar les problématiques qui secouent le secteur de la poste et identifié les lacunes des régimes juridiques actuels et les adaptations nécessaires. Des pistes d’évolutions des cadres en intégrant les technologies émergentes, les nouveaux services et les nouveaux comportements des acteurs du marchés, ont été proposées. Ce qui cadre avec le thème de la rencontre : « Perspectives du Secteur postal dans le contexte des technologies émergentes et de l’ouverture à la concurrence »
Alors, pour redynamiser le secteur, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pense qu’« il faut juguler la pro problématiques de l’environnement général du secteur en tenant en compte l’utilisation des nouvelles technologies. »
Le directeur général, Dahirou Thiam, veut de ce fait « restaurer la confiance et placer ce secteur sur orbite au firmament de la modernité et des nouveaux besoins des consommateurs. En effet, dans le monde actuel, c’est la lumière des technologies et les besoins de consommateurs qui doivent orienter et illuminer nos stratégies. Il est d’une évidence certaine que c’est par des actions concertées que nous pourrons entretenir la flamme. »
Dans le même sillage, le directeur général de la poste, lui, invite les autorités et les acteurs « à réfléchir ensemble sur les enjeux cruciaux auxquels sont confrontés le secteur dans un environnement en pleine mutation. Puisqu’il connait une profonde à une transformation importante à l’ère du numérique. Il est confronté à la fois à des opportunités et en même temps à des menaces, pour s’adapter à l’évolution des besoins et des attentes des clients, des entreprises et de la société. »
Il poursuit en soulevant que « ces dernières années, la poste fait face à une érosion de ses sources de revenus et à une destruction de ces activités de bases. Cette tendances lourdes observables dans le secteur, créent de nouveaux défis pour le régulateur. Notamment en termes de surveillance des marchés, de lutte contre les pratiques déloyales et anticoncurrentielles, du respect des cahiers de charge, et des mesures contre la baisse des parts de marchés en raison de l’exercice d’activités informelles. »
Voilà la raison pour laquelle Maguette Kane estime que « les autorités sénégalaises doivent initier une approche de la régulation du secteur. » car, justifie-t-il, «il s’impose de prendre en compte le concept des usages du développement de la Poste, la promotion de l’accord en relation aux vrais produits du secteur. La complémentarité entre les différents acteurs est essentielle pour le développement du secteur. De nos projets de développement d’un système d’entreprises. Nous devons travailler ensemble pour construire un écosystème d’apport de la Poste. »
Au lendemain de la journée mondial du secteur porté sur ces 150ans, cette journée de réflexion vise à améliorer la régulation et garantir un environnement compétitif favorable aux nouveaux acteurs, l’innovation, l’investissement, la diversité de l’offre des services postaux et la protection des consommateurs. Et le ministère des télécommunications assure par son Secrétaire générale, Madame Fatou Bintou Ndiaye que des mesures résilientes seront prises pour un développement harmonieux et durable du secteur postal sénégalais.
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