• Récents
  • Tendance

ANALYSE : QUEL AVENIR POUR LA BANCASSURANCE ? Mandaw KANDJI, IFAGE

19 avril 2018
Amadou Hott félicite le nouveau président élu de la BAD et remercie le président Bassirou D. Faye

Amadou Hott félicite le nouveau président élu de la BAD et remercie le président Bassirou D. Faye

29 mai 2025
Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

29 mai 2025
Le Groupe InTouch décroche de nouvelles licences de paiement digital

Le Groupe InTouch décroche de nouvelles licences de paiement digital

29 mai 2025
Plateforme Grand Tortue Ahmeyim  : visite conjointe des présidents sénégalais et mauritanien

Plateforme Grand Tortue Ahmeyim : visite conjointe des présidents sénégalais et mauritanien

22 mai 2025
Le débat d’orientation budgétaire prévu avant fin juin 2025 (officiel)

Le débat d’orientation budgétaire prévu avant fin juin 2025 (officiel)

21 mai 2025
Première journée nationale de la Diaspora en décembre 2025 à Dakar

Première journée nationale de la Diaspora en décembre 2025 à Dakar

21 mai 2025
[Livre] Performances des agences publiques : Lansana Gagny Sakho passe à la loupe les principes du «New management public»

[Livre] Performances des agences publiques : Lansana Gagny Sakho passe à la loupe les principes du «New management public»

19 mai 2025
La Journée de la langue espagnole honore le multilatéralisme, l’échange culturel et la diversité

La Journée de la langue espagnole honore le multilatéralisme, l’échange culturel et la diversité

18 mai 2025
La BAD et l’OMVG renforcent l’intégration énergétique en Afrique de l’Ouest

La BAD et l’OMVG renforcent l’intégration énergétique en Afrique de l’Ouest

15 mai 2025
Claver Gatete appelle à considérer la dette comme ‘’un outil de développement et non de destruction’’

Claver Gatete appelle à considérer la dette comme ‘’un outil de développement et non de destruction’’

14 mai 2025
Africa50 et la BRVM s’associent pour mobiliser des capitaux destinés au développement d’infrastructures

Africa50 et la BRVM s’associent pour mobiliser des capitaux destinés au développement d’infrastructures

14 mai 2025
La BIDC ouvre un bureau pays en Côte d’Ivoire

La BIDC ouvre un bureau pays en Côte d’Ivoire

13 mai 2025
  • Magazine
  • Dossier
  • Editorial
  • RB TV
  • Contactez-nous
  • Formulaire
  • Events
  • Articles à la Une
  • frred rtreez
  • Salon de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle
  • Numéro Gratuit
dimanche, 1 juin 2025
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses
Pas de résultat
View All Result
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses
Pas de résultat
View All Result
Pas de résultat
View All Result

ANALYSE : QUEL AVENIR POUR LA BANCASSURANCE ? Mandaw KANDJI, IFAGE

Le secteur des assurances et celui de la banque constituent un pôle majeur du monde des finances. Le développement de leurs relations a fait naître de nouveaux concepts : la Bancassurance et l’Assurbanque. Qu’est-ce qu’on entend par ces deux notions ? Quelles sont les opportunités que chaque secteur peut tirer de l’autre ? Que peut être l’impact de la Bancassurance et de l’Assurbanque sur le marché ?

par abbey33j072463
19 avril 2018
En Analyses, Banque, En UNE

Mandaw KANDJI

Notre analyse tentera d’apporter des réponses à ces questions et d’élucider quelques zones d’ombre sur les notions de Bancassurance et d’Assurbanque en mettant l’accent sur la Bancassurance.

 

NOTIONS DE BANCASSURANCE ET D’ASSURBANQUE

L’octroi de crédits bancaires étant généralement subordonné à la souscription des produits d’Assurance pour garantir le remboursement, certaines banques ont eu l’idée de distribuer des produits d’assurance parallèlement aux opérations bancaires, c’est la naissance de la Bancassurance. Celle-ci date de 1970 avec une première expérience de la banque mutualiste «Le Crédit de l’Alsace-Loraine» qui avait effectué, pour la première fois, la distribution de l’Assurance par la Banque.

La Bancassurance peut être définie soit d’un point de vue fonctionnel, soit d’un point de vue institutionnel.

Le point de vue fonctionnel s’entend comme des services financiers intégrant des produits de la Banque et de l’Assurance et le second concerne la manière dont est organisée la collaboration entre la Banque et l’Assurance. Par ce terme, on regroupe les Banques développant des activités d’Assurance par opposition aux compagnies d’Assurance qui distribuent des produits bancaires, on parle alors d’Assurbanque.

L’Assurbanque est un nouveau concept qui désigne le fait pour certaines sociétés d’Assurance de proposer à leurs clients une palette de services «purement» bancaires (compte courant, livrets, crédits,…).

 

LES APPORTS DE L’ASSURANCE A LA BANQUE

L’Assurance offre d’énormes opportunités au secteur bancaire. Le développement de la Bancassurance en est une parfaite illustration.

En effet, lorsque le banquier octroie des crédits, il exige souvent de ses clients la souscription d’une police d’assurance garantissant le remboursement des prêts. Il était donc d’usage de recourir aux services d’un intermédiaire d’Assurance. Conscientes des avantages relatifs aux commissions perçues par ces intermédiaires, certaines banques ont décidé de se passer de leurs services et de gérer elles-mêmes ces contrats afin d’encaisser les commissions substantielles y afférentes.

Aujourd’hui, la Bancassurance entre dans une ère où les structures évoluent via des alliances entre banquiers et assureurs. Le Sénégal et les autres pays africains connaissent le même mouvement de rapprochement entre les Banques et les Assurances. Parmi les Banques implantées au Sénégal, il a été relevé que sept compagnies d’Assurance comptent au nombre de leurs actionnaires, des établissements financiers.

Par ailleurs, quatre banques ont été identifiées comme détentrices d’une participation dans une compagnie d’Assurance Vie.

 

LES APPORTS DE LA BANQUE A L’ASSURANCE

Contrairement à la Bancassurance, l’Assurbanque n’a pas encore fait la preuve de son succès et certains réseaux ou agences font marche-arrière. Le modèle de l’Assurbanque perçu comme une réponse à l’offensive des Banques dans le monde de l’Assurance qui ont longtemps taillé une part sur le  marché traditionnel des assureurs, peine à décoller.

Mais l’on ne pourrait limiter les opportunités de la Banque à l’industrie des Assurances à la seule commercialisation des produits bancaires (Assurbanque).

Le passage dans les quatre ans d’un capital minimum de 3 à 5 milliards FCFA pour les compagnies d’Assurance dans la zone CIMA nécessite une levée de fonds supplémentaires. Dans ce cadre, le partenariat privilégié entre les entreprises d’Assurance et les Banques pourrait être renforcé en permettant à celles-ci d’augmenter leur prise de participation dans le capital des compagnies d’Assurance.

De plus, le domaine bancaire, dont la même réforme de hausse du capital social minimum a vu le jour en 2007 dans l’Union Monétaire Ouest-Africain (UMOA), peut également être un modèle pour l’industrie des Assurances. En effet, les compagnies de la zone CIMA pourraient s’inspirer des stratégies qui ont été développées par les banques pour survivre à cette exigence réglementaire.

 

L’IMPACT DE LA BANCASSURANCE SUR LE MARCHE

Chaque acteur de Bancassurance (Banque, compagnie d’Assurance et consommateur) doit, en effet, trouver son profit à voir se développer avec succès le modèle Bancassurance.

 

  • Les avantages

 

  • Pour l’assureur :

Grâce à la Bancassurance, l’assureur élargit de façon significative sa clientèle et atteint des cibles jusqu’ici difficiles d’accès. Il pourra varier ses modes de distribution, lui permettant d’éviter une dépendance trop grande à un réseau unique.

 

Des statistiques officielles mesurant la part de la production générée par la Bancassurance ne sont pas disponibles. Toutefois, nous savons que le Décès emprunteur vendu à travers les guichets des banques correspond à la garantie Décès collectif apparaissant dans les états C1 des compagnies d’Assurance. Il ressort de ceux-ci un taux de contribution de 32%, soit 10,8 milliards FCFA en valeur absolue, à l’actif de la Bancassurance, au titre de la commercialisation du produit Décès emprunteur dans la formation du chiffre d’affaires des sociétés Vie, en 2015 (cf. rapport d’activité de la Direction des Assurances sur l’exercice 2015).

 

 

  • Pour la Banque :

A travers la Bancassurance, la Banque se procure des revenus supplémentaires, les commissions versées par les assureurs constituent des fonds pour alimenter les banques.

Au Sénégal, la rémunération des banques sur la commercialisation de ces produits se fait sous forme de commissions comprises :

  • entre 3 et 5% des primes nettes de frais de gestion pour la Vie,
  • entre 18 et 25% des primes nettes de frais de gestion pour l’IARD.

La Bancassurance favorise aussi la conquête de nouveaux clients.

 

  • Pour le consommateur :

La Bancassurance est une opportunité pour le consommateur de se procurer des produits simples avec un paiement des primes adaptés à leurs besoins et une accessibilité plus facile. Elle favorise une tarification plus compétitive.

 

 

  • Les inconvénients

L’ère de la Bancassurance a malheureusement mis à mal les intermédiaires traditionnels d’Assurance, notamment les courtiers et les agents généraux.

La gestion des produits bancaires et celle des produits d’Assurance requièrent des stratégies différentes. Aussi, l’implication dans la vente de ces deux produits peut s’avérer complexe pour le banquier. C’est pour cette raison que le législateur exige du banquier que le personnel affecté à la distribution de l’Assurance justifie d’une carte professionnelle dont l’obtention nécessite une bonne formation en Assurance. L’Institut Interafricain de Formation en Assurance et en Gestion des Entreprises (IFAGE) de Dakar pourrait accompagner les banques dans la formation de leurs cadres dans le domaine des Assurances.

Pour conclure, il convient de noter que la Bancassurance est à ses balbutiements dans les pays en développement qui accusent un retard considérable par rapport aux pays développés. Dans la zone CIMA, les deux secteurs (Assurance et Banque) ont pris conscience de cette situation et travaillent déjà dans une dynamique de promotion des produits Bancassurance, ce qui laisse présager un énorme potentiel de développement.

 

Mandaw KANDJI

PDG de IFAGE

+ Articles

Amadou Hott félicite le nouveau président élu de la BAD et remercie le président Bassirou D. Faye
A la Découverte

Amadou Hott félicite le nouveau président élu de la BAD et remercie le président Bassirou D. Faye

par La Rédaction
29/05/2025
0

« Les actionnaires du Groupe de la BAD ont décidé. Je félicite chaleureusement Dr. Sidi Ould Tah pour son election...

Lire plus
Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

29/05/2025
[Livre] Performances des agences publiques : Lansana Gagny Sakho passe à la loupe les principes du «New management public»

[Livre] Performances des agences publiques : Lansana Gagny Sakho passe à la loupe les principes du «New management public»

19/05/2025
La BAD et l’OMVG renforcent l’intégration énergétique en Afrique de l’Ouest

La BAD et l’OMVG renforcent l’intégration énergétique en Afrique de l’Ouest

15/05/2025
Africa50 et la BRVM s’associent pour mobiliser des capitaux destinés au développement d’infrastructures

Africa50 et la BRVM s’associent pour mobiliser des capitaux destinés au développement d’infrastructures

14/05/2025
La BIDC ouvre un bureau pays en Côte d’Ivoire

La BIDC ouvre un bureau pays en Côte d’Ivoire

13/05/2025

Discussion à ce sujet post

© 2018 Réussir Business | Tous droits réservés

reussirbusiness.com

  • Mentions légales

Suivez-nous

Pas de résultat
View All Result
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses

© 2018 Réussir Business | Tous droits réservés

error: Content is protected !!