Effondrement d’édifices à Thiaroye et à Ouakam : le Sénégal peut et doit éviter le pire. Tel est le titre de cette analyse faîte par Allé Diouf sur les effondrements d’immeubles à Dakar. Selon le Dg de la SSIC la série noire qui a fait au moins 45 morts depuis 2000 appellent des mesures préventives existent pour un objectif de « zéro effondrement ». Allé Diouf appelle au sens des responsabilités de chacun pour éviter le pire.
Le Sénégal a vécu un week-end tragique avec l’effondrement, le samedi 11 mars 2015, d’une mosquée en construction à Ouakam qui a occasionné la perte de deux vies humaines. Ce douloureux évènement survient quelques jours seulement après l’effondrement d’un immeuble à Thiaroye qui a également fait deux morts dont les proches n’ont pas encore fini de faire le deuil.
La direction et l’ensemble du cabinet de contrôle et de conseil SSIC tient tout d’abord à s’incliner devant la mémoire de tous ces disparus, brutalement et injustement arrachés à leurs familles.
En même temps, et comme elle l’a toujours soutenu, la SSIC reste convaincue que le Sénégal peut et doit éviter ces drames, qui ont fait au moins 45 morts au total en 15 ans dans notre pays. Ce chiffre provient d’un décompte réalisé au Sénégal par la SSIC qui a recensé un total de 37 sinistres similaires entre 2000 et 2015.
« Aucun des 37 sinistres dénombrés depuis 2000 dans ce pays ne sont liés à des catastrophes naturelles, mais sont plutôt dû à la négligence des hommes et au non-respect des normes », a déclaré M. Allé DIOUF, Directeur général de la SSIC, qui plaide pour un respect plus strict des normes de construction afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent et épargner ainsi la vie de nos compatriotes.
« Le Sénégal peut et doit mettre fin à la triste série pour éviter qu’un drame de plus grande ampleur ne vienne à nouveau frapper notre pays. L’objectif de zéro effondrement pour lequel nous nous battons depuis des années reste possible », a ajouté M. DIOUF.
Pour atteindre cet objectif réaliste et très possible, la SSIC pense que l’ensemble des citoyens et plus particulièrement les acteurs du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) doivent opérer une prise de conscience, qui ne peut être que salutaire pour notre pays.
A ce titre la SSIC, fidèle à son crédo de « sécurité préventive », et engagée dans la construction d’un Sénégal prospère, avait lancé en septembre 2014 les « douze recommandations » pour éradiquer ce fléau d’effondrement de bâtiments en phase de construction, qui chaque année emporte avec lui son lot de victimes innocentes sans que personne n’en soit tenu pour responsable. Ces commandements sont publics et disponibles sur la page Facebook de la SSIC.
Par ailleurs, la SSIC renouvelle son appel pressant aux autorités pour un meilleur encadrement législatif et réglementaire du secteur du BTP pour éviter à notre pays des drames comme ceux de Thiaroye et de Ouakam.
C’est regrettable que la mosquée, l’un des plus importants édifices de culte au Sénégal, et recevant du public, soit la plus négligemment construite.
Le même appel s’adresse à tous les professionnels du BTP pour des actions concertées qui devraient contribuer à l’adoption de normes professionnelles plus rigoureuses.
Allé DIOUF, Directeur général de la SSIC ///info@ssicsenegal.com
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