L’Institut Amadeus, IMANI Center for Policy and Education et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc ainsi que leurs partenaires de l’Alliance Régionale pour le Suivi de l’Adhésion du Maroc à la CEDEAO, ont conclu lors d’un atelier tenu à Accra, à la nécessité de renforcer les liens politiques et économiques avec le Maroc, tout en exprimant leur soutien à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO.
L’adhésion du Maroc à la CEDEAO est un potentiel de développement important entre le Maroc et le Ghana. En effet il permettra de renforcer les relations multidimensionnelles, commerciales, d’investissements croisés et de coopérations techniques entre ces deux pays. Ainsi, les secteurs privés des deux pays peuvent déjà prendre des initiatives concrètes notamment un travail en profondeur sur les secteurs d’intérêt commun.
Pour renforcer ces relations qui seront bénéfiques à toute la sous-région, ces secteurs privés doivent d’abord investir dans les projets d’infrastructures régionales particulièrement dans les énergies renouvelables qui auront la capacité de réduire les couts fixes de logistique et d’énergie.
Ensuite la coopération dans le secteur agricole et l’industrie agroalimentaire permettront de renforcer la sécurité alimentaire dans la sous-région. Mais également la coopération dans le secteur éducatif et dans les nouvelles technologies devra être une priorité, notamment la mobilité des étudiants et des professeurs, les bourses éducatives, et l’investissement dans les réseaux de télécommunication.
Enfin, les opportunités d’investissement conjoint dans le secteur financier sont possibles dans le but d’améliorer l’inclusion financière dans la sous-région.
En vue de la création d’une monnaie unique ouest-africaine, le développement du commerce entre les pays de la CEDEAO et une coopération sur les politiques monétaires constituent des jalons préalables afin d’assurer le plein succès de ce projet communautaire.
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