Après le balai des Chefs d’Etats, les négociations de la COP21 ont vraiment commencé. Au troisième jour, la peur d’un accord à minima pointe à l’horizon.
Sous le thème de la résilience c’est-à dire la capacité des villes, des cités à résister et récupérer après une perturbation, la COP21 jour 3 devait se pencher sur le texte de 55 pages et proposer avant samedi un ‘’projet d’accord’’ afin que lundi lorsque les ministres prendront le relais des négociations, ils puissent avancer vite. Pour le moment « sur aucun point, nous ne faisons les progrès nécessaires » a déploré l’américain Daniel Reifsnyder Co –président des groupes de travail.
Parmi les points de blocage : l’agriculture. En effet, au cours des négociations, il est apparu clair que les pays devront faire face à des difficultés agricoles avec les changements climatiques. Sous ce rapport, les pays pauvres ont demandé plus d’efforts de la part des pays riches pour les soutenir et les aider à résister. Une demande non encore satisfaite à la hauteur des exigences des pays du Sud.
« Mon message est tout à fait clair, il nous faut accélérer le processus parce qu’il nous reste beaucoup de travail et il y’a une exigence de sucées qui pèse sur nous a averti Laurent Fabius Chef de la diplomatie française et par ailleurs Président de la COP21.
En attendant, une éclaircie est venue de la promesse des vingt villes qui se sont engagées à consacrer 10% de leur budget pour s’adapter aux risques liés au climat. Un engagement qui représente 5,2 Milliards de dollars.
Crédit photo: metronews.fr
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