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ABDOU K. FOFANA (AGPBE) : «Réduire de 60% la facture immobilière de l’Etat d’ici 2021»

par abbey33j072463
13 septembre 2017
En Habitat, Interviews

Abdou Karim Fofana, Directeur Général de l’Agence de Gestion du Patrimoine Bâti de l’Etat (AGPBE),

Dans cet entretien, M. Abdou Karim Fofana, Directeur Général de l’Agence de Gestion du Patrimoine Bâti de l’Etat (AGPBE), revient sur la politique immobilière de l’Etat, la modernisation de la gestion de ce patrimoine, voire la cession aux privés de certains bâtiments vétustes et inoccupés.


Abdou Karim Fofana, Directeur Général AGPBE

Vous venez de terminer votre 1ère année à la tête de l’AGPBE, quels ont été vos défis ?

Les défis étaient nombreux et les sujets urgents. A ma nomination en octobre 2015, il fallait agir vite pour préparer le Budget 2016 afin de juguler des arriérés de loyers, dus par l’Etat, qui se chiffraient à 30 milliards FCFA et une dette bancaire de 10 milliards pour, en définitive, rétablir la confiance de nos partenaires. Aussi, il fallait mettre sur pieds une politique immobilière de l’Etat, ce qui n’a jamais existé auparavant, afin d’inscrire, dans le temps, la cohérence de nos actions. Nous avons tenté de mettre de l’équité territoriale dans l’exécution du budget d’entretien des bâtiments de l’Etat. Un bâtiment public à Dakar ou à Bakel a droit à la même dignité, donc au même niveau d’entretien.

Parlez-nous un peu de la politique immobilière de l’Etat ?

L’immobilier public est un sujet important qui est souvent résumé au montant annuel des conventions signées par l’AGPBE. D’abord, il faut noter que les bâtiments publics servent de cadre opérationnel à l’action publique. Les prestations, fournies par les services publics aux usagers, se font au sein des bâtiments publics. D’un point de vue comptable, c’est une grosse partie des biens de l’Etat qui nécessite une administration et un entretien quotidien et qui n’est pas souvent suffisant pour répondre aux besoins des administrations. C’est la raison pour laquelle la politique immobilière de l’Etat a été articulée autour de 3 axes que sont : la maîtrise de la consistance du parc immobilier de l’Etat, la modernisation de sa gestion et enfin, sa valorisation et son développement.

L’Etat ne maîtriserait-il pas la consistance de son patrimoine ?

C’est la situation actuellement. Elle est due à une diversité d’acteurs et d’indicateurs. En France, la Direction de l’Immobilier de l’Etat (ex-France Domaines) centralise la gestion de tout le parc avec environ 100 millions de m2, valorisés à 61 milliards d’Euros. Chez nous, la même synthèse ne saurait être faite. Nous avons quatre structures qui gèrent l’immobilier au nom de l’Etat. D’abord l’AGPBE, les Domaines, la Commission de gestion du patrimoine de l’Etat à l’étranger sous la direction de l’Inspection Générale d’Etat, le Bureau d’Architecture et des Palais nationaux, les Armées… Et c’est une bonne chose en soi, eu égard à la diversité des usages et de la nature des biens gérés.

Cependant, il faut parler le même langage, avoir les mêmes indicateurs et de la concertation régulière sur les défis et les méthodes d’évaluation et de valorisation. En 2016, une action commune de recensement des biens immobiliers de l’Etat a été initiée par le Comité de réforme de la comptabilité publique. A cet effet, l’AGPBE et la Direction générale des Impôts et Domaines ont démarré un programme de recensement des actifs de l’Etat dans la région de Dakar. A terme, on devrait avoir le nombre exact de biens possédés par l’Etat, leurs surfaces, le nombre de pièces et leur valorisation.

Qu’en est-il de la modernisation de la gestion du patrimoine bâti ?

C’est d’abord, mettre sur pieds des outils de gestion et de suivi du patrimoine, et aussi beaucoup de formation pour le personnel. En 2016, nous avons bouclé la réalisation du Plan Stratégique 2017-2021 et aussi le Manuel de procédures. Ce qui est un bon début pour le programme de modernisation. Mais au-delà, il faut tordre le bras à certaines habitudes, utiliser des indicateurs pertinents pour la gestion, le suivi du patrimoine pour une maîtrise des coûts et des espaces attribués. C’est le meilleur moyen de rationaliser. D’ailleurs, nous venons de signer notre 1er contrat de performance avec l’Etat, et nous ferons l’objet d’une évaluation périodique. Dans cette direction, le siège de l’AGPBE sur le Boulevard de la République a subi un lifting afin de mieux accueillir nos partenaires et améliorer les conditions de travail de nos agents.

«L’objectif est d’avoir un Etat plus propriétaire que locataire. Les engagements locatifs de l’Etat ont culminé à +16 milliards FCFA en 2013…»

Vous avez entamé le 3e axe avec vos grands projets ?

Le développement du parc immobilier de l’Etat, c’est l’innovation majeure du décret 2013-278 qui crée l’Agence de Gestion du Patrimoine bâti, en lieu et place de l’ex-Direction de la Gestion du Patrimoine Bâti (DGPB), créée sous le régime du Président Abdou Diouf en 1984. L’objectif principal de cet axe est de faire du Sénégal, un Etat plus propriétaire que locataire. Les engagements locatifs de l’Etat ont culminé à un peu plus de 16 milliards FCFA en 2013. En développant des projets comme les Sphères Ministérielles de Diamniadio, le Village des Nations Unies dans le Pôle Urbain et les buildings administratifs régionaux, nous devons atteindre, d’ici 2021, une baisse d’environ 60% de la facture immobilière de l’Etat.

L’enjeu de ces projets n’est pas que budgétaire. Il faut participer à l’aménagement du territoire en aidant à structurer les cœurs de ville des chefs-lieux de région ou de département. Le développement de ces projets doit aussi accompagner la dynamique de renouveau du Service public par la mise en place d’environnements de travail améliorés pour les agents de l’Etat, la création de guichets uniques afin de réduire le parcours des usagers et la mutualisation des moyens. La valorisation, c’est aussi la rénovation des grands immeubles à Dakar, comme dans les régions. Nous avons commencé par les Blocs 16 à Saint-Louis où un immeuble de 12 appartements squattés est en cours de rénovation et va être mis à la disposition des services déconcentrés de l’Etat pour environ 50 millions FCFA d’économies par an. La même opération est en cours à Kaolack. La rénovation des bâtiments doit être le cœur de métier de l’AGPBE.

Beaucoup de bâtiments vétustes et inoccupés seraient la propriété de l’Etat. Que comptez-vous faire sur ce sujet ?

Près de 60 ans après notre indépendance, l’Etat a accumulé un patrimoine important, il n’est pas pertinent de tout garder. Il y a des bâtiments qui, au vu de leur localisation, du coût de leur rénovation ou pour cause d’utilité publique, il est plus pertinent de les céder aux privés ou de mettre en place un partenariat afin de faire émerger des projets immobiliers, surtout à Dakar. Notre Privé national a une forte capacité de mobilisation de financement et de réalisation de grands projets immobiliers. Nous avons mis à l’étude la possibilité de mettre en œuvre ce type de partenariat pour faire de la rénovation urbaine dans le centre-ville de Dakar à partir des bâtiments vétustes de l’Etat.

Il faut encourager l’initiative privée dans l’immobilier, qui est un bon accélérateur de croissance dans le cadre du PSE. Ces bâtiments peuvent être mis à la disposition de secteurs qui participent à la dynamique de croissance telle que insufflée par le PSE, comme l’hôtellerie, les cliniques privées, l’immobilier de luxe et de bureaux, tout en évitant de nourrir la spéculation. Dans le cadre de la concurrence territoriale entre Dakar, Abidjan et les autres capitales de la sous-région, il faut aider Dakar a être plus compétitive avec des projets immobiliers attractifs qui pourraient participer à en faire la porte d’entrée principale de l’Afrique de l’Ouest pour les investissements directs étrangers et le Patrimoine bâti peut jouer un rôle décisif dans cette bataille.

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