Troisième et dernière partie de la chronique de Kader Camara spécialiste du développement personnel et du coaching nous expliquant comment « Accepter les erreurs et les échecs »…
Apprivoiser la peur signifie qu’il faut s’habituer à sortir de notre zone de confort. Il n’est pas nécessaire de faire des choses grandioses ou extraordinaires. Nul besoin de sauter en parachute et faire un saut à l’élastique. Il faut plutôt infuser dans notre vie quotidienne des doses d’inconfort, c’est seulement de cette façon qu’on s’habitue à sortir de la zone de confort. Eléanor Roosevelt l’avait bien compris quand elle a dit : « il faut faire chaque jour une chose qui nous fait peur ». Notre vie fonctionne comme une pendule qui décrit un mouvement de balancier. D’un côté du balancier il y a la peur, la déception, la trahison, le doute, l’inconfort et l’échec. De l’autre côté il y a la réussite, la joie, l’euphorie, l’amour, le plaisir et le bonheur. Plus le pendule est capable d’aller loin du côté des émotions négatives, plus il ira loin du côté des émotions positives. Plus nous serons prêts et disposés à faire face aux émotions négatives et à l’échec plus nous auront des chances de vivre les émotions positives et le bonheur. Etre disposé à affronter les émotions négatives ne signifie pas qu’on va forcément les vivre, mais c’est comprendre que ça fait partie de la vie et être préparer psychologiquement à les vivre de façon sereine.Une des façons de se réconcilier avec le risque et avec l’échec, c’est de ne pas juste se focaliser sur le résultat final, sur la destination. Il faut apprendre à apprécier le processus, le chemin. Certes il est important de ne pas perdre de vue la destination, c’est même primordial. Cependant il est tout aussi bénéfique de savourer le chemin qui mène à cette destination. C’est ce qui permet de mieux accepter les choix même s’ils ne sont pas les plus appropriés et aussi un résultat qui est contraire à nos attentes, c’est-à-dire une erreur ou un échec.
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