Reussirbusiness vous propose les analyses d’un spécialiste du développement personnel et du coaching vivant au Canada, son nom : Kader Camara. Dans cette première chronique qui comptera 3 parties, il nous aide à » Accepter les erreurs et les échecs ».
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Il faut prendre le temps de comprendre ce qu’est une erreur. L’erreur peut être définie comme le fait de faire un choix qui n’est pas le mieux adapté à une situation. Ce qui résulte de ce choix c’est un résultat contraire à celui espéré. On peut être de bonne foi, consciencieux, méthodique et commettre des erreurs malgré tout. Nous ne maîtrisons pas tous les paramètres de notre environnement. Ce qui signifie qu’une bonne partie des informations dont nous avons besoin pour prendre la décision parfaite, exempte d’erreurs, nous échappe. Une des façons de faire face à cette non-maîtrise de l’environnement, c’est d’accepter de prendre des décisions imparfaites.
Il faut accepter un certain risque d’erreur, le risque de se tromper. Le risque est souvent évité dans nos sociétés. Pour notre cerveau, le risque est synonyme de danger et le cerveau interprète tout danger comme une menace à notre survie. En réalité, il y a très peu de risques que nous prenons, de façon réfléchie, et qui mette en danger notre vie ou notre intégrité physique. Le cerveau ne semble pas faire la différence, et se comporte comme si tout risque peut potentiellement nous causer de graves préjudices. En évitant les risques, même raisonnables, nous passons à côté des expériences enrichissantes.
La vie étant faite d’expériences, nous avons le devoir d’augmenter la fréquence et l’intensité des expériences positives. Pour cela nous devons prendre des risques. Nous ne pouvons pas attendre d’avoir toutes les informations pour agir, sinon on n’agirait pas. Prenons l’exemple d’un bébé qui apprend à marcher. Il est mu par une volonté, une force intérieure et un instinct qui le poussent à se mettre debout et faire quelques pas. Lors des premières tentatives il y aura à coup sûr des erreurs et des échecs. Mais aucun enfant ne se décourage au point d’abandonner, au contraire, ils se relèvent et font d’autres tentatives jusqu’à la réussite.
L’enfant qui apprend à marcher n’a pas toutes les informations sur comment faire. Il n’a pas besoin qu’on lui fasse un cours sur la coordination et l’équilibre nécessaires pour réussir à marcher. Il essaie, échoue, se réajuste, réessaie, persévère et finit par réussir. A chaque échec l’enfant intègre une nouvelle information qui va l’aider dans sa prochaine tentative. Du même coup, à chaque tentative, il fortifie les muscles de ses jambes et améliore son équilibre. Dans notre vie d’adulte, nous oublions souvent cette leçon que nous avons tous appliquée dans notre apprentissage de la marche… (A suivre).
Kader Camara
Crédit-Photo: dynamique-mag.com
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