L’organisation des grands événements coûte chère. C’est un fait ! Ce qu’on savait moins est que les devis initiaux arrêtés pour les manifestions ne sont jamais respectés. Coupe du monde de football, Jeux olympiques, expositions universelles, championnats du monde de diverses disciplines. En cause, les conditions d’attributions de ces événements qui font pour battre son adversaire, les pays rivalisent à l’extrême et sont prêts à des dépenses démentielles. C’est le cas des jeux olympiques. Depuis Los Angeles en 1984, aucune ville ayant organisée les Jeux n’a respecté son budget de départ.
Pour l’emporter, les villes candidates minorent leurs budgets prévisionnels et surestiment les retombées économiques. Une surenchère qui provoque des dérives pharaoniques. « L’organisation de ces grands événements est extrêmement coûteuse et la rentabilité rarement au rendez-vous », confirme l’économiste Julien Moussavi, membre du BSI Economics interrogé par le quotidien le monde. Le problème se situe au niveau de la rentabilité attendue. Elle est toujours exagérée et à l’arrivée souvent beaucoup de déceptions. Pour les JO d’été de Pekin en 2008, le budget fut dépassé de 1 130 %, ceux de Londres en 2012 de 127% et ceux de Barcelone 1992 de 156%.
On peut dire toutefois, que ce que gagne les pays en question est parfois beaucoup plus important que les déficits observés. D’abord, en terme de prestige, ensuite en terme de reconnaissance d’un savoir-faire et d’une créativité, enfin en terme d’infrastructures utiles et pratiques comme les transports et les hôtels.
Crédit-Photo : www.itespresso.fr
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