Le gouvernement grec peut respirer. Pour quelques jours ou semaines en tout cas. Les ministres de la zone euro (Eurogroupe) ont validé, jeudi 16 juillet, le principe de lui octroyer un prêt d’urgence de 7 milliards d’euros pour une durée de trois mois, une solution transitoire avant que le plan d’aide sur lequel Athènes et les Européens se sont accordés lundi.
La Commission européenne a dit qu’Athènes avait « satisfait » aux exigences de l’accord, quelques heures après que le Parlement grec a adopté une première série de réformes. La Grèce n’aura pas ainsi à attendre l’arrivée du troisième plan d’aide, dont la mise en place va demander des semaines. Le pays, qui n’était pas parvenu à rembourser le 30 juin le Fonds monétaire international (FMI), pourra ainsi éviter un défaut de paiement supplémentaire.
En l’occurrence, Athènes va disposer des moyens de franchir sans encombre le cap du lundi 20 juillet, date à laquelle elle doit verser 3,5 milliards d’euros à la Banque centrale européenne (BCE). Elle pourra également s’acquitter de ses arriérés de paiement auprès du FMI, soit 2 milliards d’euros au total.
Ce remboursement du FMI permettra aussi à ce dernier de s’asseoir à nouveau à la table des négociations pour discuter d’une participation au troisième plan d’aide à la Grèce. En effet, l’institution de Washington ne peut pas prêter à un pays si ce dernier lui doit de l’argent.
Le président de la BCE, Mario Draghi, a estimé jeudi qu’il ne faisait aucun doute que la Grèce rembourserait l’institution monétaire, tout comme le FMI.
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