Les ressources mobilisées se sont établies à 390,3 milliards à fin mars 2015 contre 337,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 15,6%. La bonne tenue des recettes fiscales est attribuable principalement aux performances enregistrées en termes de recouvrements de l’impôt sur les sociétés (+13,8 milliards), de l’impôt sur le revenu (+10,6 milliards) et du FSIPP (+7,8 milliards) qui se sont établis respectivement à 45,4 milliards, 69,6 milliards et 10,2 milliards.
L’année 2015 pour le moins bonne pour la tenue des finances publiques. En effet, en mars, l’exécution budgétaire est marquée par une évolution satisfaisante des ressources mobilisées, conjuguée à une progression soutenue, mais maitrisée, des dépenses publiques. En effet, les ressources mobilisées se sont établies à 390,3 milliards à fin mars 2015 contre 337,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 15,6%. Pour leur part, les dépenses totales et les prêts nets sont estimés provisoirement à 467,6 milliards à la fin du premier trimestre 2015 contre 403 milliards un an plus tôt, soit un accroissement de 16%, rapporte la Direction de la prévision des études économiques.
Globalement, il ressort un déficit provisoire (dons compris) de 77,2 milliards à fin mars 2015. Les ressources sont réparties en recettes budgétaires pour 358 milliards et en dons à hauteur de 32,3 milliards. L’accroissement des ressources est tiré essentiellement par les recettes fiscales et les dons en capital qui sont évalués provisoirement en hausse, respectivement, de 39,1 milliards et 10,4 milliards pour atteindre 358 milliards et 28,2 milliards.
La bonne tenue des recettes fiscales est attribuable principalement aux performances enregistrées en termes de recouvrements de l’impôt sur les sociétés (+13,8 milliards), de l’impôt sur le revenu (+10,6 milliards) et du FSIPP (+7,8 milliards) qui se sont établis respectivement à 45,4 milliards, 69,6 milliards et 10,2 milliards. Aussi, le recouvrement des impôts indirects (hors FSIPP) s’est globalement bien comporté (+2,3%) grâce, notamment, à la TVA intérieure (+13,2%), aux droits de porte (+7%) et aux droits d’enregistrement (+19%).
En revanche, la TVA de porte s’est repliée de 4,6%, sous l’effet de la TVA à l’importation des produits hors pétrole (-12,2%). Pour leur part, les dépenses publiques sont évaluées à 467,6 milliards à fin mars 2015, augmentant de 64,5 milliards (+16%) comparativement à la même période de 2014. Cette situation résulte des accroissements conjugués des dépenses courantes et des dépenses en capital. En effet, les dépenses courantes se sont établis à 302,7 milliards contre 272,5 milliards un an auparavant, soit une progression de 11,1% attribuable aux charges aux titres de la masse salariale (+22%), de l’intérêt sur la dette publique (+101,9%) et des transferts et subventions (+7,3%). Quant aux dépenses de fonctionnement (fournitures, entretiens et autres), elles ont marqué une baisse de 32,1%, pour se situer à 41 milliards à fin mars 2015 contre 60,4 milliards un an auparavant. S’agissant des investissements, ils sont estimés provisoirement à 164,8 à milliards à fin mars 2015, soit un accroissement de 28,6% (+36,6 milliards) en glissement annuel, à la faveur aussi bien des dépenses en capital sur ressources internes que sur ressources extérieures. En effet, les investissements financés sur ressources intérieures sont évalués à 86,2 milliards, en hausse de 15,1% (+11,3 milliards) sur un an alors que les dépenses en capital sur ressources extérieures, qui ont bénéficié de l’accroissement des dons projets (+58,3%), sont estimées à 78,6 milliards, progressant de 47,5% (+25,3 milliards) sur une base annuelle.
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