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Apres les régions de l’intérieur du pays, le ministère de l’Economie, des Finances et du plan a exposé aux autorités administratives de Dakar les grands axes du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Depuis quelques jours, le gouvernement a entamé une tournée de sensibilisation sur les bienfaits du Plan Sénégal Emergent (PSE). Après les régions de Diourbel, Fatick, c’était autour de Dakar. Devant les autorités administratives de la région, les représentants du ministre de l’Economie et des Finances ont exposé les grands axes du PSE. Selon le coordonnateur de la Direction Générale de la Planification et des Politiques Economiques (DGPPE), Mayacine Camara le modèle adopté par le PSE est basé à la fois sur des projets moteurs d’exportations et facteurs de créations d’emplois d’inclusion sociale et d’attraction des IDE. La stratégie d’émergence ne cible pas les exportations quand bien même la transformation structurelle sera associée à la croissance des exportations. Globalement ce modèle vise à consolider les moteurs actuels de la croissance (télécommunications et secteurs financiers) et à développer quatre nouveaux secteurs autour de l’agriculture et de l’agrobusiness, de l’habitat social, du tourisme, et du secteur minier.
«L’émergence ne saurait se limiter au secteur économique. Aussi, pour améliorer durablement et de façon significative les conditions de vie des populations, l’axe2 du PSE s’inscrit dans la lutte soutenue contre les inégalités sociales tout en préservant la base des ressources et en favorisant l’émergence de territoires viables. Le volet social du PSE prend en charge l’aspiration des populations à un meilleur niveau de vie. Il sous-entend la poursuite des transformations économiques engagées pour offrir des opportunités de créations d’entreprises pérennes générant des emplois productifs et décents», explique-t-il. .
Pour bien mener le programme du président, Mayacine Camara est d’avais qu’il ne doit pas être ramené à la seule mise en œuvre de projets car l’expérience internationale montre qu’une augmentation de l’investissement public peut conduire à une situation de surendettement et de déséquilibre macroéconomique si les réformes structurelles ne sont pas mises en œuvre pour relancer l’activité économique.
C’est pourquoi en plus des 27 projets retenus, des réformes critiques au nombre de 17 sont en train d’être exécutés. Ces réformes constituent les fondements de l’émergence et concerne notamment le règlement de la question vitale de l’énergie, la mise en place d’infrastructures de soutien à la production, l’amélioration de l’environnement des affaires, le renforcement du capitale humain ainsi que la satisfaction des besoins de financement de l’économie.
«La réussite du PSE exige de fortes capacités d’impulsion de l’Etat et un leadership affirmé, des changements de comportements, et une rupture avec le passé, conclut le coordonnateur de la Direction Générale de la Planification et des Politiques Economiques (DGPPE).
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