Comme dans tous les autres secteurs, les établissements bancaires ont souffert des effets contraignants et répressifs de la fiscalité à travers des redressements, souvent inexplicables, voire injustifiés, toujours imprévisibles. Sans compter la rétroactivité de la hausse du taux d’imposition des bénéfices, qui est passé de 25 à 30% au 1er janvier 2013, pour un exercice clos le 31 décembre 2012.
Résultat des courses, les banques n’ont pas été à la fête en 2012, même si les chiffres globaux ne sont pas si mal que ça. Les activités de collecte de dépôts et d’octroi de crédits ont maintenu une croissance notable de 8,6%, plus du double de celle de l’économie nationale (3,7%).
Là aussi, il faudrait chercher à savoir qui sont les vrais bénéficiaires de ces concours bancaires. Très probablement, les grandes et moyennes entreprises et autres particuliers à hauts revenus, tous assez solvables pour pouvoir rembourser sans encombres, les crédits obtenus. Mais à lire les résultats de l’enquête nationale sur la qualité des services bancaires, pilotée par l’Observatoire de la Qualité des Services financiers (OQSF), on se rend compte que les banques sont loin de satisfaire les besoins de la clientèle pour au moins, plus de 50% de celle-ci. Ceci est révélateur d’un malaise qui, malheureusement, n’est pris en charge par aucune structure. Il exprime un vrai dialogue de sourds entre le gros des clients qui indexe les difficultés d’accès au crédit, la cherté du taux d’intérêt, le service qui laisse à désirer, etc. Là où les banques se retranchent derrière leur réglementation, leur couverture des risques et surtout les chiffres réalisés… sur le segment sécurisé de la clientèle.
Pour dire qu’il y a urgence à se parler, entre toutes les parties prenantes, pour essayer de trouver un terrain d’entente, pour de meilleures conditions d’exercice de l’activité, pour qu’au final, ça soit un véritable partenariat win-win.
Malgré tout, le business ne s’est pas aussi bien porté qu’en 2012. Les banquiers ont la rare qualité de vous sortir des chiffres qui font rêver… Soit le résultat des campagnes marketing tous azimuts, d’ouverture d’agences et de points de vente dans tous les quartiers de la capitale et dans les régions, une concurrence féroce qui oblige à déployer un trésor d’énergie et d’imagination pour ferrer le client-roi, l’amadouer à souscrire aux offres mirobolantes… Dans leur course vers la taille, certaines banques n’ont pas hésité à casser leur tirelire à certains clients supposés solvables, des crédits en veux-tu, en voilà… Et ce qui ne devait pas arriver, arriva… Des procédures en contentieux pour cause de remboursements irréguliers, de créances douteuses, voire carrément irrécouvrables… Aussi, on comprend pourquoi les banques n’ont toujours pas tort d’être «frileuses»…
Comme quoi, REUSSSIR fait sa Rentrée en grandes pompes en s’attaquant à ce dossier colossal du «Spécial Banques» et en remettant en service son site web, ( HYPERLINK « http://www.reussirbusiness.com » www.reussirbusiness.com), pour rester toujours dans le tempo de l’information économique et financière, la plus diversifiée possible, au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde.
Pour encore et toujours vous servir et vous accompagner à… REUSSIR !
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