Sarr a souligné que les encours de crédits des banques ont progressé de 7,6% en glissement annuel pour s’établir à 7,814 milliards, à fin mars 2025. Il a néanmoins noté une légère dégradation de la qualité du portefeuille des banques avec un le taux de créances en souffrance nette des provisions qui est passé de 3,4 % à 4,2 % en un an.
Les banques respectent globalement les exigences réglementaires, avec un ratio de solvabilité moyen de 14,4 %, en fin mars 2025, contre une norme communautaire de 11,5%.
En ce qui concerne le secteur de la microfinance, il a indiqué que l’encours des crédits distribués aux sociétaires et clients a progressé de 4,5% en glissement annuel en s’établissant à 7,413 milliards en fin mars 2025.
Abordant les dernières décisions du comité de politique monétaire de la BCEAO, qui a récemment abaissé son taux directeur de 3,5 % à 3,25 %, ainsi que le taux du guichet de prêt marginal de 5,25 % à 5 %, M Sarr a expliqué que ces ajustements sont justifiés par la baisse de l’inflation, qui est passée de 2,9 % au 4e trimestre 2024 à 2,3 % au premier trimestre 2025, sous l’effet d’une amélioration de l’offre de produits importés, notamment énergétiques, et des mesures de politique monétaire adoptées depuis près de deux ans. L’inflation devrait s’établir à 2,2 % en 2025, contre 3,5 % en 2024, selon les prévisions de la BCEAO.
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