« La facilité avec laquelle les Africains peuvent se déplacer à travers les frontières à l’intérieur du continent joue un rôle important dans l’effort pour réaliser pleinement les avantages de la Zlecaf », a-t-il dit, mercredi 12 mars, dans son discours d’ouverture de la réunion du Comité des experts de la 57 eme de la Commission, comprenant la réunion annuelle de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
Pourtant, le protocole sur la libre circulation des personnes adopté en janvier 2018 n’a été ratifié que quatre fois à ce jour, a-t-il regretté, relevant que la quatrième et jusqu’à présent, la dernière ratification, par le Niger, a eu lieu le 5 juillet 2019. Le rythme concernant la signature et la ratification du protocole s’avère lent. Seuls 33 États membres ont signé le protocole mais seuls quatre pays l’ont ratifié.
Diverses raisons sont avancées expliquant les obstacles à la ratification du Protocole, notamment la volonté des États de maintenir leur souveraineté en contrôlant ceux qui entrent sur leur territoire ; et une forte perception des menaces à la sécurité posées par la libre circulation des personnes, entre autres.
Le thème de la conférence de cette année, « Faire progresser la mise en œuvre de l’accord instituant la zone de libre-échange continentale africaine : proposer des actions stratégiques transformatrices », est opportun et nous fournira une occasion unique de discuter du rôle de la zone de libre-échange continentale africaine dans l’accélération de la transformation de l’Afrique et dans le renforcement de la position du continent dans l’ordre mondial.
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