Selon le Pr Amin, le phénomène est favorisé par « un modèle de mondialisation qui pénalise les économies dite petites en favorisant les grandes puissances et les multinationales au détriment des peuples et des territoires locaux. »
Il a souligné que la solution pour le développement durable de l’Afrique réside dans un retour à l’agriculture paysanne, soutenue par des réformes foncières profondes et adaptées aux réalités africaines. Ce retour aux pratiques agricoles durables serait un moyen de lutter contre la pauvreté et de stimuler l’économie locale.
Le professeur Amin a rappelé que, tout au long de l’histoire, le développement capitaliste s’est souvent accompagné de l’expropriation des terres agricoles, en particulier des paysans. Cela a conduit à une migration massive des populations rurales vers les villes ou vers l’étranger, aggravant ainsi les problèmes d’urbanisation et de pauvreté.
Sur ce, il accuse la politiques de la Banque mondiale et de l’Union européenne, qui favorisent des modèles de développement qui « ne conduisent qu’à une désagrégation de la paysannerie africaine »
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