Des initiatives sont en cours pour encadrer l’exploitation pétrolière du projet Sangomar, annonce le ministère de l’Energie et des mines

 

« Les performances du projet Sangomar, qui a atteint une production de 14 millions de barils depuis son démarrage en juin, pourrait atteindre 15 millions de barils d’ici fin décembre, dépassant les prévisions initiales», indique la cellule Communication du ministère de l’énergie et des mines, au terme d’un forum organisé dans le cadre de la Journée internationale des droits humains, Action pour la Justice Environnementale (AJE). Des initiatives sont en cours pour encadrer l’exploitation pétrolière, précise la source.

Dans la gestion des émissions de méthane, thème du forum,  le communique note que l’opérateur Woodside réinjecte ce gaz associé pour produire de l’électricité destinée à alimenter ses installations offshores, tout en optimisant l’extraction pétrolière.

« Cette approche permet de réduire considérablement les émissions de méthane, tout en offrant des avantages opérationnels et environnementaux », selon la source, soulignant qu’il y a également la création d’un cadre de remontée d’information dans les zones d’exploitation, destiné à renforcer le dialogue entre les communautés et les autorités.

 »Ce mécanisme vise à identifier et résoudre les problèmes rencontrés par les populations locales, tout en garantissant le respect de leurs droits dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles », souligne-t-on.

Ce forum marque une étape importante dans la sensibilisation et l’action contre les émissions de méthane au Sénégal.  En rassemblant communautés, experts, industriels et autorités, il ouvre la voie à des solutions inclusives pour protéger l’environnement tout en répondant aux attentes des populations locales.

De ce fait, des recommandations issues des discussions, ont été émises notamment sur le suivi des émissions, le renforcement des capacités communautaires et l’amélioration de la transparence, pourraient jouer un rôle clé dans la mise à jour des politiques publiques et des mécanismes de gestion environnementale.

Les acteurs ont rappelé que dans un contexte particulier ou le Sénégal est en train de redéfinir sa trajectoire énergétique avec le développement de l’exploitation pétrolière et gazière, notamment sur le champ de Sangomar, il est important pour les organisations de la société civiles de préparer les communautés à mieux défendre leurs intérêts.