Selon un communiqué rendu public « cette décision résulte de l’analyse de l’activité économique, de l’évolution des prix et de la situation extérieure de l’Union. L’activité économique reste dynamique sur la proche période, soutenue par un financement adéquat de l’économie. La hausse des crédits à l’économie est ressortie à 5,9%, en rythme annuel, à fin septembre 2024. Sur l’année 2025, la croissance économique de l’Union est prévue à 6,3% contre 6,0% en 2024. »
Cependant « l’inflation est ressortie à 4,1% en raison d’une offre locale de produits vivriers issus de la campagne agricole 2023/2024 qui demeure globalement insuffisante, au cours du troisième trimestre. Par exemple en octobre 2024, le taux d’inflation s’est établi à 3,4%, restant cependant au-dessus de la cible de 1% à 3% visée par la Banque Centrale. » informe le texte qui ajoute que « selon les dernières prévisions, le taux d’inflation devrait s’établir à 3,6% en 2024, après 3,7% en 2023. Les perspectives d’inflation sont soumises à des risques haussiers en 2025. Ces risques concernent la situation sécuritaire dans certains pays, l’impact de conditions climatiques défavorables sur la production agricole et les effets des tensions géopolitiques et commerciales sur les prix mondiaux des produits énergétiques et alimentaires.
Le Gouverneur de la Bceao estime que « la situation extérieure de l’Union devrait être renforcée et la consolidation prévue du compte courant et la mobilisation de ressources extérieures permettront de conforter la viabilité externe de l’Union. Ce malgré l’amélioration du solde des échanges avec le reste du monde suite à une évolution favorable des termes de l’échange.
Le Comité de Politique Monétaire qui devra prendre les mesures nécessaires pour assurer la stabilité monétaire et financière de l’Union, promet de continuer à suivre l’évolution de l’inflation ainsi que de la situation économique, financière et monétaire.
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