Lors de son allocution au forum Africain des infrastructures, le ministre El hadji Malick Ndiaye, a renseigné que « les infrastructures du transport représente 65% du budget des infrastructures estimé à 170 milles milliards de dollars avec un déficit de 100 milliards de Dollars par an. Alors que les défis dans le domaine des infrastructures n’ont jamais été aussi cruciaux, selon les estimations en besoins de financement pour le programme de développement des infrastructures africaines 2021-2030. »
A cet effet, il note qu’au Sénégal des problèmes notables ont été réalisés au cours des deux dernières décennies avec des projets majeurs tel que le train express régional, le bus rapide transit Brt ou encore le développement des routes structurantes. Cependant, le problème de mobilité des populations quelles soit urbaine ou rurale reste un défi majeur. »
Pour répondre efficacement à ces enjeux, le ministre de vanter le référentiel Sénégal 2050 et le modèle marocain en déclare que: « le Sénégal s’est doté d’un cadre certes ambitieux, à savoir le programme Sénégal 2050 où le développement des infrastructures occupent une place centrale. Ce référentiel met en exergue une vérité essentielle : le développement de nos nations sont indissociables de celui de nos infrastructures. A cet égard, les réalisations impressionnantes du royaume du Maroc en matière d’infrastructures, qu’il s’agisse de son réseau routier ferroviaire, portuaire ou aérien, nous offre un exemple inspirant. Ces succès reposent sur une vision stratégique et une planification rigoureuse intégrant les besoins du territoire. »
Ainsi, il annonce que « le Sénégal a lancé l’élaboration d’un schéma directeur des infrastructures des transports à l’horizon 2050 aligné avec les ambitions de notre référentiel économique nationale. Ce schéma vise à optimiser les investissements en infrastructures, favoriser l’intermodalité pour une meilleure efficacité, accorder une attention particulière à la mobilité rurale essentielle pour désenclaver les zones isolées. Aussi, pour soutenir le développement des huit pôles économiques identifiées dans le pays pour un Sénégal équitable, souverain, juste et prospère. »
Ce forum représente une opportunité économique pour échanger sur les enjeux clés des infrastructures, financement, mobilité urbaine et rurale, entretien ainsi que la résilience face aux changements climatiques. Alors, un espace privilégié pour partager des expériences pour l’adoption des meilleures pratiques en matière de Gestion et planification des infrastructures.
Et le ministre sénégalais El hadji Malick Ndiaye est convaincu que « les travaux de cette édition contribueront à formuler des recommandations concrètes pour relever les défis auxquels les pays africains sont confrontés. »
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