« Nous faisons face à une décision lourde de conséquences. Ce décret pris sans consultation préalable des parties prenantes met en péril des investissements conséquents et la stabilité socio-économique d’une région entière », a déclaré le président du regroupement des entreprises semi-mécanisées du Sénégal (Ress).
Ousmane Mané souligne que les promoteurs et les investisseurs n’ont reçu des autorités étatiques aucune initiative encore moins des mesures d’accompagnement. Alors ils sont dans « l’incertitude totale »
Pourtant selon lui, « les promoteurs et investisseurs sénégalais ont beaucoup contribué au développement local. Ils ont payé leurs taxes, leurs redevances minières, et leurs frais d’abattage à hauteur de plusieurs milliards de FCFA. Mieux encore, ils participent activement à la vie économique et sociale de la région de Kédougou en construisant des écoles, des postes de santé, des forages etc. »
Même si le regroupement des entreprises semi-mécanisées du Sénégal reconnaît quand même « les problèmes environnementaux qui affectent la région, notamment la pollution du fleuve Falémé qui sont dus principalement par des pratiques illégales et anarchiques ou par l’utilisation de produits chimiques dangereux comme le cyanure et le mercure. »
Mais le président Ousmane Mané précise que « ces pratiques échappent à leur contrôle et ne peuvent en aucun cas découler de leurs méthodes d’exploitation qui sont conformes aux normes internationales et au règlement en vigueur dans notre pays. »
Le Ress de demander l’État à dialoguer avec les acteurs concernés pour trouver une solution.
« Nous invitons le Gouvernement à revoir ce décret présidentiel qui va dans un court terme, ruiner des entreprises sénégalaises et d’importants investissements étrangers », avertit le président Ousmane Mané
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