Le Programme Fiscal Global de la Banque Mondiale et la Commission de la CEDEAO ont présenté le bilan d’étude sur les taxes de santé en Afrique de l’ouest à Dakar ce mardi 8 octobre. Il s’agit entre décideurs politiques et experts de discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des taxes de santé au sein des régions de la CEDEAO et de l’UEMOA. Surtout les taxes sur les produits nocifs à la santé humaine comme le tabac, l’alcool et les produits contenant une quantité excessive de sucre.
Selon le représentant de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Salifou Tiemtore, cette étude permet « d’élucider les réformes et les succès politiques conformément aux récentes tendances de la fiscalité sanitaire mondiale y compris les innovations en matière de conception des politiques et d’administration fiscale. Alors il s’agit, alors, de discuter sur les stratégies mises en place pour favoriser l’application et le respect de directives et examiner les perspectives d’une coordination et d’une harmonisation renforcées des directives de la CEDEAO et de l’UEMOA. Ces deux communautés régionales veulent également exhiber les capacités administratives essentielles, les besoins en matière de données, ainsi que d’autres favorables pour progresser vers les objectifs. »
Et Monsieur Tiemtore de la commission de la CEDEAO qui salue cette initiative de la banque mondiale, explique que « ce projet consiste à voir « comment améliorer la fiscalité des produits dont la consommation est nocive pour la santé des populations notamment le tabac, les boissons alcoolisées et les produits contenant des quantités excessives de sucre. Nous apprécions cette initiative qui permettra d’ici quelques années d’avoir des directives sur notre architecture réglementa ire régionale d’une manière permettant de donner des instruments aux Etats afin de combattre les produits nocifs à la santé. Permettre à nos populations de consommer des produits saints et diminuer les cas de maladies issues à leur consommation. Surtout chez les jeunesses qui constituent 70% de la population ouest-africaine. Car selon les chiffres de l’Oms, plus de 8 milles personnes meurent à cause du tabac dans le monde et les pertes économiques sont estimées à 1,4 milliards de dollars. Et ces pertes sont constatées le plus, dans les pays sous-développés comme notre sous-région, où il y a une forte présence des jeunes dans leurs populations »
La banque mondiale, l’UEMOA et la CEDEAO s’accordent sur « l’amélioration des taxes d’accise sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées, qui sont cruciales pour améliorer la santé publique et augmenter les revenus gouvernementaux en démontrant l’impact significatif de ces taxes de santé bien conçues sur les maladies non transmissibles et le développement économique. »
Par Amadou Seck
Discussion à ce sujet post