« Ces accords représentent des leviers essentiels sur lesquels notre économie s’appuie afin de financer des projets sans recourir au budget national », a-t-il précisé, lors de la passation de service avec son successeur à ce poste, M. Mamadou Moustapha Bâ. Ce dernier va désormais cumuler ce ministère avec celui des Finances et du Budget.
En matière de partenariat, a-t-il poursuivi, nous nous sommes efforcés à élargir la gamme de nos sources et mécanismes de financement afin de toucher des secteurs variés et vitaux de notre économie.
Les partenaires ont contribué à hauteur de 59% du montant global, soit 791 milliards de F CFA, tandis que les banques commerciales ont apporté 41%, totalisant ainsi un montant de 557 milliards de F CFA, a ajouté Ka.
Selon lui, cette diversification témoigne de l’engagement des autorités du pays, à soulager au maximum le budget national en maximisant les opportunités de partenariats fructueux dans tous les domaines vitaux de notre économie.
Parlant de la répartition sectorielle de ces fonds, Doudou Ka a expliqué qu’une attention particulière a été accordée à des domaines essentiels pour le développement de notre nation. C’est ainsi que les transports et les infrastructures ont bénéficié de 34,4% du total des engagements, incluant des projets majeurs tels que la construction de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis et l’assainissement de la corniche Ouest.
En outre, le financement du secteur de l’Agriculture représente 11,4% du montant total des engagements, tandis que les secteurs de l’Industrie et de l’Eau/Assainissement ont respectivement reçu 10,4% et 9,6% du total des fonds engagés.
De plus, un appui substantiel a été accordé au secteur de la Santé et Protection sociale, avec une attribution de 10,3% du montant global, principalement dédiée au projet de construction de l’hôpital de Saint-Louis
Par ailleurs, il s’est appesanti sur sa décision d’initier des actions soutenues visant à transformer le secteur privé national en un acteur dynamique et en un partenaire efficace pour concrétiser la Stratégie Nationale de Développement du Secteur Privé.
« Ces initiatives ont donné lieu à des rencontres substantielles avec l’ensemble des grandes organisations patronales, favorisant ainsi une convergence de perspectives sur les attentes et les besoins des entreprises, tout en identifiant les mesures correctives nécessaires pour renforcer leur contribution au développement économique », a poursuivi Ka
Le ministre de l’Economie du plan et de la Coopération sortant a également tenu à saluer « le rôle de catalyseur » que le Système des Nations Unies continue de jouer dans le soutien au développement du Sénégal, se félicitant de l’élaboration d’un cadre commun consensuel des interventions attendues du Système des Nations Unies pour la période 2024-2028 et avec un arrimage parfait au PAP 3.
Les engagements financiers portent sur une enveloppe de 814 Millions de Dollars US $ US soit environ 488 milliards de francs CFA, a-t-il souligne.
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