La production vivrière comme tous les autres domaines du monde agricole n’échappe pas aux conséquences désastreuses des changements climatiques. Dans un pays à forte dépendance des produits agricoles tel que le riz (la consommation par habitant est 100 kg de riz/an au Sénégal), il urge de chercher à anticiper pour trouver des solutions pouvant permettre de répondre à l’évolution des températures. Elle pourrait, dans un futur proche, agir de façon drastique sur les récoltes.
L’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) pour anticiper sur le risque liés aux changements climatiques a organisé un atelier ayant pour thème : “Faciliter la gestion des connaissances pour la planification de l’adaptation en Afrique”. Il vise à mettre à disposition des acteurs du monde agricole, des scientifiques et des décideurs des outils pouvant participer à l’adaptation aux nouvelles donnes environnementales tant des semences que des producteurs.”Les changements climatiques ont affecté tous les continents y compris l’Afrique. L’objectif de cet atelier est de rassembler différents acteurs pour échanger sur la planification à l’adaptation. Il s’agit de l’utilisation des outils et des cadres pouvant permettre de faire face à ce choc climatique pour mieux planifier notre adaptation” a indiqué le chercheur kelvin C, animateur de l’atelier.
“Le Sénégal est marqué par une forte variabilité des précipitations. Cela pourrait avoir des répercussions sur tout le système alimentaire, sur les infrastructures, sur par mal de dispositifs qui ont été mis sur pied au niveau pays. D’où la nécessité d’apporter une réponse, du point de vue de la planification et de la mises en œuvre” a spécifié Omar konté, le chef du département recherche et développement de l’Agence nationale de l’aviation et de la météorologie (ANACIM).
Financé par le Global Center on Adaptation (GCA) et mis en œuvre par l’ILRI dont le souci est d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté, ce projet vise à proposer des solutions pour l’adaptation aux changements climatiques. Grâce aux recherches scientifiques, il œuvre à la vulgarisation des solutions nouvelles et contribue à l’amélioration des systèmes d’élevage durable.
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