Cette statistique est « inquiétante », et ont doit changer « si l’on veut que la science, la technologie et l ’innovation fassent progresser l’égalité des sexes dans d’autres secteurs ».
La technologie et l’innovation jouent un rôle important dans l’amélioration de l’expérience d’apprentissage des étudiants. Ainsi, le Directeur du collège des sciences et de la technologie de l’Université du Rwanda, Dr Ignace Gatare, a admis que la science et la technologie constituent des « outils performants » pour réduire les inégalités du genre. Selon lui, l’égalité des sexes doit permettre d’accélérer la réalisation des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
« La technologie devrait contribuer à combler les lacunes en matière d’accès, d’égalité et de qualité de l’éducation en générant des modèles et des options de fonctionnement alternatifs qui permettront d’offrir à tous une éducation inclusive et de qualité », a dit Dr Gatare.
Soulignant que le chemin est encore long pour parvenir à éradiquer les inégalités du genre en matière d’accès a la science et la technologie, Dr Gatare plaide pour un leadership des femmes dans les postes de responsabilité dans les instances décisionnelles scientifiques et technologiques.
« Même dans les pays qui revendiquent la parité absolue, comme au Rwanda, les femmes continuent encore d’occuper des postes de responsabilité de façon minoritaire au niveau des secteurs scientifiques ou technologiques », a –t-il expliqué. Il en appelle ainsi, a une volonté politique et l’ignorance des écueils culturels qui inhibent les aspirations des femmes à exceller dans leurs domaines d’activités.
Mme Agnes Binagwaho ex ministre de la Santé du Rwanda (mai 2011 à juillet 2016) a indiqué que le problème de l’égalité des sexes se pose avec plus d’acuité dans le domaine des sciences
La lauréate du Prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science appelle à mieux accompagner les jeunes filles dans la poursuite des cursus scolaires, notamment dans l’octroi de bourses d’excellence.
Le Forum STI se déroule en marge du huitième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD8) – une plateforme annuelle multipartite organisée par la CEA et le gouvernement du Rwanda en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et d’autres entités du système des Nations unies.
L’ARFSD8 se tiendra du 3 au 5 mars 2022, sur le thème « Mieux construire l’avenir : Une Afrique verte, inclusive et résiliente prête à réaliser l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063.
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