Cette édition, abritée par la Bourse de Casablanca, a constitué une plateforme très intéressante de débats et d’échanges entre plus de 500 participants du Monde.
L’un des rapports a porté sur les technologies disruptives et a été présenté par Mohamed SAAD, DGA de la Bourse de Casablanca.
L’autre a trait à la Durabilité et a été présenté par Ahmed Rushdy de la bourse égyptienne. Une présentation sur l’intégration des marchés de capitaux africains a été faite par Lina Tonui, le chef du projet de liaison des bourses africaines (AELP).
Durant la première journée, le rapport sur les travaux du Groupe « Technologies disruptives » a permis de rapporter les résultats d’une étude menée autour de l’usage ainsi que le potentiel et la valeur ajoutée qu’offrent ces technologies pour les bourses africaines. Ainsi, 72% des répondants s’attendent, suite à l’usage des technologies disruptives, à un impact direct sur les revenues, les opportunités et la gestion des coûts.
Le rapport sur la finance durable a été réalisé suite à un questionnaire administré aux bourses africaines, membres de l’ASEA, et a porté sur quatre piliers.
L’impact de l’évaluation interne, les rapports de durabilité, l’introduction des indices durables dans les marchés et la promotion des produits de la finance verte ainsi que l’éducation du marché et l’égalité des genres étaient les quatre grands axes de cette étude.
Il en ressort que seulement 6 bourses africaines disposent d’indice de durabilité, en l’occurrence les bourses de Casablanca, d’Egypte, de Johannesburg, du Cap vert, de Maurice et de Nigeria.
Par ailleurs, la connexion des bourses africaines, présente de multiples avantages. Le plus impactant réside dans le fait que la connexion de 7 bourses africaines et 14 pays du continent avec plus de 1400 milliards de dollars de capitalisation permet de disposer d’une offre riche en produits et un accès large aux entreprises africaines.
Cette 24ème conférence était également l’occasion pour la Banque Mondiale et l’IFC de présenter son rapport très instructif sur : « Les entreprises publiques dans les économies émergentes et en développement – Leçons tirées de 30 ans de succès et d’échecs ».
Ce rapport a été réalisé, à l’initiative de la Bourse de Casablanca et de l’ASEA, après analyse de la cotation des entreprises dans les économies émergentes et en développement, et notamment le cas réussi du Maroc.
L’African Securities Exchanges Association (ASEA) est la première association des bourses de valeurs mobilières en Afrique qui a pour objectif de développer les bourses membres et fournir une plateforme de mise en réseau.
L’ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres afin de libérer le potentiel des marchés financiers africains et des économies africaines.
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