Le premier panel consacré à « comment préparer le terrain pour accélérer le développement des marchés financiers en Afrique », et modéré par l’expert financier international Christopher Charlier, a connu la participation d’intervenants de renom de la Finance à l’instar de Mohamed Farid Saleh, le président de la Bourse égyptienne. Comme expliqué par Nandini Sukumar, Présidente de World Federation of Exchanges, ce panel a identifié le rôle crucial des gouvernements qui doivent travailler avec la Bourse pour créer l’environnement adéquat qui permet aux entreprises de s’introduire en bourse.
« Le Financement des Gouvernements, des Entreprises publiques et des Infrastructures du continent » est le thème qui a été débattu lors du 2ème panel. Ce dernier a été modéré par Richard Eckrich, chargé de l’Investissement à SFI pour la région Moyen Orient et Afrique et a connu la participation de plusieurs experts africains et internationaux dont Michael Wagner du cabinet Oliver Wyman, Olumide Bolumole de la Bourse nigérienne et Opuiyo Oforiokuma du Fonds Africa50 pour l’accélération des infrastructures. Le panel a mis en relief l’importance du financement des Entreprises et Etablissements Publiques par les bourses africaines. En effet, le défi particulier en Afrique est d’obtenir la hauteur, la profondeur, la variété et la liquidité nécessaires. Les bourses pourraient être, pour les entreprises publiques, un moyen pour le gouvernement de lever des capitaux en les introduisant en bourse.
Le 3ème panel a eu pour thématique « Anticiper l’avenir des technologies disruptives : tendances clés et défis de mise en œuvre dans le secteur des marchés financiers ». Modéré par Selloua Chakri, Directeur Général de SCL Advisory Limited, ce panel a mis les nouvelles technologies au centre du débat et les a placées comme levier de développement des bourses africaines. En effet, il s’agit de faire un premier pas en investissant dans une preuve de concept, en expérimentant de nouvelles technologies, en s’associant à des bons fournisseurs. Il est nécessaire de s’adapter aux nouvelles technologies qui sont des catalyseurs. Dans le cas contraire, cela pourrait empêcher toute organisation d’aller de l’avant.
Quant au quatrième panel, il a eu pour sujet « Comment l’économie africaine est devenue cool : La montée en puissance d’une classe d’actifs ». Modéré par Charles Robertson, Economiste en chef Monde et Responsable de la macro stratégie chez Renaissance Capital, ce panel est revenu sur le développement des marchés des capitaux africains ainsi que leurs potentiels. Ainsi, au cours des dix dernières années, les taux de croissance dans de nombreux pays africains ont été très élevés, faisant des marchés africains et des échanges africains de formidables opportunités.
Le 5ème panel a porté sur « le Financement des PME par le marché » et a connu la participation du Directeur Général de la Bourse de Nairobi, Geoffrey O. Odundo, du Vice –président de la Bourse de Botswana, Thapelo Tsheole, de Shanthi Divakaran de la Banque Mondiale et de Nasser Seddiqi, Directeur des opérations financières et marchés à l’AMMC. Dans ce panel, il a été question de développer et promouvoir des sources alternatives de financement pour les PME afin de préserver leur potentiel de croissance. Justement, le marché des capitaux a pour rôle de compléter les solutions existantes et d’apporter des financements adaptés à cette catégorie d’entreprises qui occupe une place majeure dans la plupart des économies, notamment dans les marchés émergents et les pays en développement.
Le dernier panel tenu sous le thème « Qui a peur de l’investissement à impact ? », a été modéré par Shameela Soobramoney, Directeur de la durabilité chez la Bourse de Johannesburg avec la participation, notamment de Neil Gregory de l’IFC, Karim El Hnot de Société Générale Maroc et Rachid El Achhab de CDG Capital Gestion. Ce panel a mis la lumière sur l’importance de l’investissement durable. Ce dernier qui constitue une véritable philosophie d’investissement innovante, présente plus que jamais une opportunité pour mobiliser les sources de financement publiques et privées nécessaires à une croissance durable et inclusive en Afrique.
Organisée sous le thème « Les marchés financiers, moteurs essentiels de l’émergence de l’Afrique », cette édition, abritée par la Bourse de Casablanca, a constitué une plateforme très intéressante de débats et d’échanges entre plus de 500 participants du Monde.
L’African Securities Exchanges Association (ASEA) est la première association des bourses de valeurs mobilières en Afrique qui a pour objectif de développer les bourses membres et fournir une plateforme de mise en réseau.
L’ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres afin de libérer le potentiel des marchés financiers africains et des économies africaines.
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